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François Pérol est en ce moment au centre de polémiques qui ne sont pas à la hauteur des véritables enjeux.
Sous la Vème République, toutes sensibilités politiques confondues, les passerelles entre les cabinets ministériels et les responsabilités bancaires ont été permanentes. MM Peyrevalde, Bouton, Messier, Pébereau ...sont des exemples parmi tant d'autres de nominations qui auraient pu susciter des commentaires nombreux.
Par son cursus professionnel, M. Pérol connaît le secteur bancaire ; ce qui n'était pas toujours le cas d'autres bénéficiaires de nominations éminentes.
Il est certain qu'une rupture dans de telles habitudes aurait pu se produire. Mais il est faux de laisser entendre que cette nomination serait un "grave précédent" comme une situation "atypique".
Ce qui est atypique dans ce dossier c'est justement qu'un professionnel de la banque retourne à la banque et non pas qu'un proche du "sommet de l'Etat" soit nommé à la tête d'un établissement bancaire.
La culture historique des nationalisations du secteur bancaire marque encore les nominations dans ce domaine.
Maintenant, il importe que M. Pérol consacre toute son énergie et ses compétences incontestées à honorer efficacement ses nouvelles responsabilités.