Cette attaque, perpétrée en juin dernier, serait la plus importante jamais subie par le Département d’Etat américain. Une accusation jugée «sans fondement» par Pékin. C’est une information qui risque de faire grincer des dents à l’avant-veille d’une rencontre entre le président américain George W. Bush et son homologue chinois Hu Jintao, au somment de l’Apec, en Australie. Selon le Financial Times, les militaires chinois ont réussi le «hacking» du siècle en piratant le système informatique du Pentagone, en juin dernier. Si le Pentagone a refusé de préciser qui étaient les espions informatiques ayant perturbé son système, des responsables américains ont indiqué au quotidien économique qu'ils provenaient de l'Armée populaire de libération (APL). «L'APL a montré sa capacité à mener des attaques pour neutraliser notre système... et sa capacité dans une situation de conflit à entrer de nouveau et à perturber (le système) sur une grande échelle», a déclaré un ex-responsable sous le couvert de l'anonymat.
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