Le gouvernement a mis beaucoup de temps à admettre l’ampleur de la crise qui nous frappe et va encore frapper très fort notre pays.
Un employé du président-militant UMP a même osé dire qu’on serait moins touché que les autres (un peu comme le nuage de Tchernobyl…). Là, face aux chiffres officiels qui font foi et malgré de nouveaux modes de calculs : près de 80000 chômeurs de plus (catégorie A) sont inscrits en février comme demandeurs d’emploi, en métropole, dont le nombre s’élève à 2,38 millions. Les experts le martèle « ça va durer des mois ». Pour Martin Hirsch, haut-commissaire à la Jeunesse, le nombre de moins de 25 ans inscrits au chômage pourrait même monter « jusqu’à 650 000 cette année » et plus encore dans les quartiers en difficultés qui attendent toujours le Grand Plan Banlieue annoncé avec cors et trompettes il y a…. 2 ans ! Ces chiffres, c’est du jamais vu depuis 1994. Que fait Sarkozy… Voir Brève suivante…
UNION DU MINI-PLAN (UMP), TAPIS ROUGE.
Loin de répondre à la douleur de la crise, la France détient le désormais célèbre record du plus modeste plan de relance mondial… dernier de la liste des efforts “nationaux”.
Par contre, pour l’esbrouffe et la communication à outrance, l’Union du Mini-Plan (UMP) et l’Elysée réunis, n’hésitent pas à déployer le tapis rouge pour son 1er militant, le président, qui s’est offert, en pleine crise, un meeting électoral à 400.000 euros à St Quentin, fief de Bertrand, intérimaire à la tête de l’UMP ! Pour dire quoi ? Qu’il avait compris le message des Français qui souffent ? Qu’il allait arrêter d’égréner ses inommbrables annonces de réformes qui plombent le pays déjà affaibli ? Qu’il allait enfin aligner les moyens de faire face au tsunami économique et social qui s’approche à grands pas ? Non, pour dire j’ai raison. Je ne changerais rien. Circulez, il n’y a rien à voir… Une fin de non recevoir un peu chère …
VALEO, UNE CHANCE AU GRATTAGE…
Le PDG - Morin - sous lequel, le groupe a perdu 287 millions d’euros l’année dernière et va licencier au moins 5 000 personnes dans le monde, touchera-t-il son parachute doré de plus de 3,2 millions d’euros ?
Tenez-vous bien, certains, entre autre membres du conseil d’administration, le défendent, au nom de vingt ans d’entreprise, dont huit ans à sa tête. A Droite, on hésiterait même car le principe, pour percevoir ces indemnités, est : réunir quatre des cinq critères établis par le CA. Or, 3 seulement le sont en 2008. Cela ramènerait le gage à 2.2 et non 3.2 millions d’euros. Vous croyez rêver ? Il ne s’agit pas de loto… Car le Conseil d’Administration a décidé de ne pas prendre en compte la perte dégagée (207 millions d’euros, quand même…) par Valeo en 2008. Ainsi, le seuil critique des 4 critères serait atteint. On a donc “gratté” le fond pour donner dans les largesses… Thierry Morin, c’est donc la chance du grattage avant de se tirer…
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