Magazine

Brèves, spécial réchauffement climatique : adieu consensus...

Publié le 26 mars 2009 par Objectifliberte

Brèves, spécial réchauffement climatique : adieu consensus...Quelques nouvelles du "réchauffement climatique anthropique", et du prétendu "consensus scientifique".

-------
L'effet de serre est-il bien compris par le GIEC ? --   L'article des deux physiciens allemands, MM. Gerlisch et Tscheuschner, qui osaient mettre en doute l'existence même de l'effet de serre, et dont je vous avais parlé il y a 18 mois (déjà !) a finalement été publié par une revue peer reviewed prestigieuse, du groupe World Scientific.

Rappelons que l'article (voir ici sa préversion PDF) affirme que la description et la modélisation de l'effet de serre -- l'effet qui permet à l'atmosphère de conserver une partie de la chaleur émise par le soleil -- par le GIEC sont fausses, car incompatibles avec le second principe de la thermodynamique.

Lors de sa sortie, l'article avait été descendu en flammes par les "réchauffistes", essentiellement via des attaques ad hominem ou des arguments d'autorité. De réfutation sérieuse, point. Sa publication, après un examen de longue durée, par World Scientific, n'est pas une garantie d'exactitude en or massif, mais le signe, toutefois, que la qualité du travail de Gerlisch et Tscheuschner ne peut pas être dénigrée d'un simple revers de manche, "ah oui, ils sont surement payés par le lobby du pétrole", et autres arguments de haut vol généralement servis par les réchauffistes à ceux qui les gênent.

Sur le fond, la question est de modéliser convenablement le phénomène qui permet aux gaz atmosphériques de conserver une température moyenne d'environ 15°, et d'expliquer pourquoi, à certaines périodes, le manteau atmosphérique parait se réchauffer, et pourquoi, à d'autres, il parait se refroidir, toujours avec de grandes disparités régionales. Si le phénomène décrit par le GIEC et utilisé par ses modélisations est mal analysé, l'on comprendra que les modèles utilisés par le GIEC pour prédire le climat, déjà suspects de faire de nombreuses impasses, ne valent pas plus que le silicium utilisé pour les faire tourner. 

Il existe des théories alternatives à cette version de l'effet de serre, rappelées sur cette page par l'irremplaçable Jean Martin.

--------

Consensus n'est pas japonais -- Non seulement la thèse du réchauffement anthropogénique laisse froid (facile, je sais) les scientifiques japonais, mais un rapport commandé par le gouvernement nippon (voir ici quelques passages traduits en anglais) à la Société Japonaise pour l'Energie et les Ressources (JSER) remet totalement en cause la validité des théories alarmistes du GIEC. Toujours résumé par Jean Martin :

  • Quatre des cinq scientifiques du panel rédigeant le rapport estiment que les théories du GIEC sont entachées de graves erreurs. Le cinquième... est membre du GIEC, ce qui ne le disqualifie pas en soi. Mais c'est un spécialiste de modélisation informatique, pas un spécialiste de la complexité des phénomènes physiques sous jacents. Et visiblement, Jean Martin n'apprécie guère le caractère "abusivement simplificateur" de certaines de ses hypothèses.
  • Voici le résumé par JM des propos des quatre sceptiques (sûrement des suppots du lobby japonais des vendeurs de tamagochi. Vu que le lobby du pétrole et du charbon japonais...):
Le professeur Kanya Kusano se focalise sur l'immaturité des simulations numériques du GIEC. Il va jusqu'à comparer cette pratique à l'astrologie antique. Il fait la liste de nombreuses erreurs du GIEC et remarque que, de l'avis même de ce dernier, les causes naturelles sont mal comprises. Il conclut que "Les conclusions du GIEC affirmant que, dorénavant, les températures atmosphériques vont subir une hausse continue et monotone, doivent être considérées comme une hypothèse non prouvée."Le Professeur Kasano estime que les rayons cosmiques, qui sont modulées par des cycles magnétiques solaires, pourraient avoir un impact à grande échelle sur le climat terrestre.
Le professeur Siun Ichi Akasofu, se basant, entre autres, sur des données historiques, avait déjà contesté l'idée que la hausse récente des températures constitue une anomalie (voir ici) . En langage moins mesuré que le langage Japonais habituel, il précise que "Avant que quiconque ait eu le temps de s'en apercevoir , l'hypothèse (NDT: du GIEC) a été considérée comme une vérité...L'opinion qu'un grand désastre se produira de façon certaine, doit être éradiquée."

A noter, en anglais, un résumé du propos de M. Akasofu. Suite du résumé de J.Martin:


Le rapport disserte assez longuement sur les causes naturelles du changement climatique et notamment sur l'influence du soleil et de ses cycles éruptifs. Le rapport conclut que des recherches approfondies doivent être menées dans ce domaine tout comme dans celui des aérosols(tels que le DMS) et des nuages. " La discussion des propriétés et des durées de vie des aérosols dans les nuages dans le 4ème rapport du GIEC est insuffisante.
La conclusion (chapitre 4 du rapport) est intitulée : la théorie du réchauffement global anthropique est encore hypothétique. Le rapport s'achève sur une invitation à reconsidérer sérieusement les facteurs de variabilité naturelle avant d'effectuer les futures projections.

Le "consensus scientifique" tourne à la farce. Mais combien toutes les inepties commises au nom du RCA vont elles nous coûter ?

--------

D'ou vient le CO2 atmosphérique ?  -- L'un des sujets de controverse entre le GIEC et les sceptiques est de déterminer la source des émissions de CO2 qui conduisent à l'augmentation très légère (385 molécules par million, soit quatre fois moins que dans un amphitéâtre fermé après deux heures de conférence sur la crise des subprimes par votre serviteur) de ce gaz dans l'atmosphère.

Une étude de l'université de Melbourne, rapportée par Anthony Watts, semble montrer que le décalage des concentrations de CO2 observé dans l'hémisphère nord et au pôle sud est impossible à expliquer si le CO2 en augmentation est uniquement celui lié à nos activités. Cette hypothèse ne cadre pas avec ce que nous savons du temps nécessaire à la dispersion uniforme dans toute l'atmosphère de grandes quantités de CO2 émises principalement dans l'hémisphère nord.

Le chercheur australien (Forcément vendu à Exxon Mobil, comme chacun le sait) en déduit prudemment que la source principale d'augmentation du CO2 dans l'atmosphère doit être "soit équatoriale, soit globale".

Voilà qui donne du crédit à la thèse selon laquelle la concentration de CO2 ne serait pas la cause du réchauffement climatique, mais une conséquence, liée à la baisse de la capacité d'absorption de ce gaz par les océans quand ils se réchauffent. Cette thèse expliquerait le décalage moyen de 800 ans (!) entre les courbes de CO2 et de température des climats passés obtenues par forages glaciaires. Toutefois, des incertitudes subsistant sur les méthodes de mesure des concentrations de carbone dans les forages glaciers, il est encore bien trop tôt pour formuler une théorie définitive sur cette question.

Visiblement, le cycle du CO2 atmosphérique mériterait des investigations complémentaires...

-------

Les températures, vous les voulez comment ? crues, ou assaisonnées ?  -- Oh, et pour terminer: Il semblerait que les "techniques d'ajustement statistique" utilisées par certains organismes pour transformer des  milliers de températures brutes en températures moyennes introduisent systématiquement un biais "positif", donc "réchauffant", dans les chiffres obtenus et diffusés au public. Non, c'est dieu pas possible ?

Curieusement, ce biais statistique est nul jusqu'aux années 50 puis augmente pour dépasser 0,6°F, soit la moitié de l'augmentation de température "décelée" par le GIEC sur la période... Vous avez dit "bizarre" ?

-------

C'est tout pour aujourd'hui !
Retrouvez d'autres nouvelles climato-sceptiques dans la rubrique "environnement" de ce blog.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Objectifliberte 2968 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte