Un souffle, juste un souffle, ton visage,
Qui brule dans la nuit, une vie,
Surprise , derrière le miroir sans ages,
Tu as passé le mur, enjambé sans un cri,
Sur un autre univers tu t'es penché aussi,
Dans le silence du front parmi les armes,
Tu es resté longtemps dans le bruit le vacarme,
Le sabre du soldat qui te savait fini!
Il est tombé sans voix sous sa basse besogne,
Tu resteras tout seul sur le champ de bataille,
Couvert de son corps, le héros sans vergogne,
Des lendemains qui chantent avant que ne t'assaille
L'ennemi imposteur qui te veut terroriste,
Qui ne sait rien de toi, juste que tu existes,
Calcul malthusien poussé jusqu'à l'abyme,
Et que jour après jour que ce peuple décime.