Produire un video dont l’objectif est qu’il devienne viral ne semble pas être une activité extrêment coûteuse si on se fie à ce graphique dans lequel on constate qu’environ 50% des vidéos se produisent pour moins de 5 000$. Cette statistique varie selon le niveau d’expérience des marketers et on peut voir que 33% des marketers expérimentés s’en tirent à moins de 2 500$.

Bien entendu, au Québec, l’impact d’un vidéo viral qui passera d’un ami à un autre et qui se fera visionner sur Youtube n’est pas aussi aussi puissant qu’aux États-Unis. Mais on peut se demandes si le jeu n’en vaut tout de même pas la chandelle? Surtout pour une OSBL qui cherche à communiquer avec un segment de la population plus jeune.
Dans l’exemple qui suit, on voit un vidéo d’un grande simplicité, sans paroles et qui n’a rien coûté car elle provient d’un caméra qui filme en permanence les ours dans une forêt. Le vidéo qui suit présente un grizzly qui se frotte le dos contre un arbre et quand on y ajoute une musique disco, ça devient très sympathique. J’imagine facilement que ce vidéo va gagner en vélocité alors que de plus en plus de gens le font suivre à leurs amis. C’est sûrement bon pour aider la notoriété de l’organisme Northern Divide Bear Project.
D’un autre côté, le vidéo viral ne peut pas nécessairement toujours servir à motiver l’action car pour être viral, le vidéo doit être surtout divertissant ou attirer l’attention par son contenu vraiment particulier. Le vidéo viral ne peut pas être une brochure ou une lettre de financement adaptée au vidéo. Et à ce titre, on peut questionner l’efficacité de son usage à des fins autres que l’augmentation de la notoriété.