Si fine sont vos mains, mon amour,
Si tendre est votre cœur, mon espoir,
Que je m’enflamme à vous deviner,
En laissant votre ombre m’émouvoir,
Chuchotant pour me faire la cour,
Des je t’aime pour follement m’aimer.
Mon corps tremble à votre appel,
Eclat des roses les plus belles,
Mes pensées deviennent si fébriles,
Si ardentes, si brûlantes et tant fragiles
Telles les fines fleurs des orangers
Qu’à peine j’ose les déranger.
Derrière moi, tout je laisserai !
L’Amour en moi brûle d’impatience,
Et, à chaque fois, me laisse sans voix.
Ne sachant pas dompter la patience
De ces feux qui m’envahissent cent fois,
Comme une tornade qui m’engloutirai.
Oh mon amour, mon doux rêve,
Comment vous dire que je vous aime.
Comment exprimer sans trêve
Ses sentiments loin d’être blêmes.
Qui me mettent en transe dénudée,
Me transportant au delà des nuées.
Oh mon amour,
Aimez-moi
Aimez-moi,
Aimez-moi encore