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Giuseppe Bonaviri

Publié le 27 mars 2009 par Florence Trocmé

" Là où il associe le vers et la prose, Bonaviri est le plus novateur. [Dans L'incominciamento ], il alterne les proses et les poèmes noués autour d'un thème identique. Deux traitements stylistiques résultent de ce parti pris. Comme si prose et poésie était sommés de mêler leurs attributs pour chanter la louange du créé ou, encore, interpréter les mystères. Bonaviri part du moi privé pour finir par évoquer la palpitation de l'univers dans un mouvement panique [...] Puisant dans les métaphores médicales et scientifiques, le médecin-écrivain Bonaviri renouvelle vigoureusement le langage poétique. Il greffe la tradition littéraire sur l'oralité tout en faisant un large usage des dialectes siciliens et des archaïsmes. Il se veut ubiquitaire et atopique. "
Philippe di Meo, extrait de l'introduction à un choix de traductions de
L'incominciamento , publiées dans l'un des deux numéros spéciaux de la revue , consacrés à la poésie italienne, ″30 ans de poésie italienne″, 1, p. 163.

Giuseppe Bonaviri est né le 11 juillet 1924 à Mineo, en Sicile. Fils d'un tailleur, il étudiera la médecine à Catane, soutiendra sa thèse en 1949 et exercera longtemps la cardiologie à Frosinone, au sud de Rome.
Son œuvre a commencé à être traduite en français à partir de 1973. Il fut également le fondateur du Livre de pierre, anthologie de poèmes lapidaires commandés à des poètes du monde entier. Il est mort le 21 mars 2009.

En français
Des nuits sur les hauteurs, trad. Jacqueline Bloncourt-Herselin, Denoël, Paris, 1973
La Divine Forêt, trad. U.E. Torrigiani, Denoël, 1975
Le Fleuve de pierre, trad. U.E.Torrigiani, Denoël, 1976
Le Tailleur de la grand-rue, trad. U.E. Torrigiani, Denoël, 1978 ; Gallimard, 1989
Le Poids du temps, (récit-journal), trad. Gabrielle Cabrini, Denoël, 1980
Le Dire céleste, prose et poèmes, précédé de Martedina, trad. Jacqueline Bloncourt-Herselin, Denoël, 1982
Contes sarrasins, trad. Jacqueline Bloncourt-Herselin, Denoël, 1985
Dolcissimo, trad. Jacqueline Bloncourt-Herselin, L'Arpenteur-Gallimard, 1989
Le Murmure des oliviers, trad. Jacqueline Bloncourt-Herselin, Verdier, 1990
Ghigò, trad. René de Ceccatty, Hatier, 1990
La Dormeveille, trad. Jacqueline Bloncourt-Herselin, L'Arpenteur-Gallimard, 1993
O corps soupirant, trad. Monique Bacelli, Arfuyen, 1994
Silvinia ou le voyage des égarés, trad. Jacqueline Bloncourt-Herselin, Mille et une nuits, 1996

Des textes de Giuseppe Bonaviri, dans des traductions de Philippe di Meo ont paru dans :
La Nouvelle revue française, octobre 2007 ; n° 583, p. 205 et svt
et dans Po&sie, n° 109, p. 163 et svt.

liensfiche sur le
site de Verdier
Site de la Fondazione Giuseppe Bonaviri (en italien)
Bonaviri dit un de ses poèmes ( YouTube, en italien)


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