Que va-t-il encore se passer après la libération du polonais Mariusz O. ?
Il faut s’attendre au pire de la part de notre justice belge à deux vitesses, la justice de l’incorrect fondamental sévit dans notre pays, après la suppression de la peine de mort, la suppression de la peine tout court s’y installe, comment voulez-vous combattre la criminalité si elle est encouragée dans notre pays ?
Après celle de Mariusz O., ce pourrait être la libération anticipée du meurtrier Adam G. condamné néanmoins à 20 ans de peine criminelle toujours incarcéré à la prison de Forest, suite à un imbroglio judiciaire anormal et reposant sur un carrousel administratif digne de la Belgique qui retarde son rapatriement dans son pays, la Pologne.
La justice relaxe le criminel Mariusz sur base d’une « évolution positive » de sa détention en centre fermé pour jeunes, alors qu’il n’a pas 20 ans d’âge et que sa peine en IPPJ n’est pas terminée, une faveur exceptionnelle pour un ressortissant polonais qui pourra retourner dans son pays de façon impunie avec un nouvel avenir de vie y compris une réinsertion professionnelle déjà décidée en Pologne (il faut donc devenir meurtrier pour être chouchouter à l’excès et obtenir du travail dans un pays étranger, bel exemple pour notre jeunesse qui ne subit pas ce traitement de faveur), quant à la victime Joe Van Holsbeeck morte pour rien, pour un MP3, personne ne la plaindra.
Pauvre justice et honte à ces mesures laxistes, surtout un coup de gueule à ses parvenus d’avocats plus assassins que les meurtriers eux-mêmes, sans compter que le ressortissant polonais Mariusz aurait toutes les facilités de revenir vivre en Belgique d’ici peu et pourquoi pas récidiver, le crime est si facile et impuni en Belgique, mais il faut être étranger pour être plus vite relaxé...
Un scoop journalistique qui a de quoi faire frémir à nouveau l’opinion public belge : Mariusz O., reconnu coupable, fin 2007, du meurtre de Joe Van Holsbeeck, poignardé le 12 avril 2006 à la gare centrale de Bruxelles, est rentré en Pologne auprès de sa famille le 19 mars dernier alors qu’on attendait sa « libération » de l’IPPJ de Braine-le-Château au mois d’octobre.
« Heureusement » pour Mariuz qui doit aider financièrement ses parents en Pologne retournés depuis un an, aidé par ses deux avocats aux frais des contribuables belges qui ont convaincu la justice belge de la réussite du processus de réinsertion sociale mené au sein de l’IPPJ de Braine-le-Château Pologne sur une si courte période, quant au sort de nos victimes belges et les parents de Joe, la justice n’en a évidemment cure… !
La justice belge est encore plus clémente que la Cour de justice européenne qui casse habituellement les trop sévères peines inculquées dans certaines affaires belges, il faut bien que Bruxelles, l’Européenne joue son rôle de centre de décision irréprochable au sein des nouveaux partenaires de l’Est, Bruxelles sait faire preuve de beaucoup de compréhension à l’égard de ces deux pauvres enfants polonais dont le crime n’était qu’un fait banal et hasardeux.
Notre justice sait surtout se montrer sévère et moins indulgente lorsqu’il s’agit d’affaire plus contrastée, mais lorsque des criminels opèrent sur le sol belge, il n’en est rien, tout prête à croire que notre justice essaye d’étouffer les problèmes liés à l’immigration des pays du Maghreb ou de l’Est au plus vite, elle évacue dans des délais records ces fardeaux pour éviter d’être partie prenante de toute forme de discrimination vis-à-vis d’un belge de souche, c’est une autre histoire, à ce stade il n’y a jamais aucun doute, il faut accuser et charger le prévenu au maximum ; quant aux belges condamnés, ils seront poursuivis pratiquement dans tous les cas jusqu’au bout, sauf pour les cas psychiatriques et faits de mœurs, la justice semble les relâcher plus facilement pour exposer notre société à la récidive et à la multiplicité du crime, de nombreux faits criminels dans le pays, sont des faits de récidivistes, notre presse quotidienne en est remplie dans ses pages de chronique judiciaire.
La crainte à avoir, c’est inévitablement de voir le dossier du meurtrier Adam G., assorti cependant d’une condition d’extradition qui n’a toujours pas été respectée et qui ne le sera sans doute jamais, de pouvoir bénéficier d’autant de facilité et de largesse de réduction de peine considérable en restant dans nos prisons belges, qui le relâchera rapidement pour bonne conduite, au lieu de purger une peine sévère en Pologne.
Alors que la police Polonaise est en droit de venir chercher son détenu Adam G., il y a toujours en jeu les tentatives irresponsables de l’avocat Me Frédéric Clément de Cléty qui fait du zèle en réclamant que son client condamné en septembre dernier à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Bruxelles-Capitale, puisse purger sa peine en Belgique.
Pourtant le ministre belge de la justice conformément au mandat d'arrêt européen doit respecter la garantie qu'elle avait donnée à la justice polonaise, à savoir qu'Adam G. lui serait "restitué" au terme de son procès, mais Me Clément de Cléty fait insistance contre l’adversaire, il se trompe de justice, non pas au nom des droits de l’homme, mais bien du droit des victimes qui n’obtiendront aucune réparation… !
Le comble serait de s’inquiéter du régime pénitentiaire en Pologne pour le condamné, mais pas de revenir un instant sur les faits criminels qui ont entraîné la mort d’une innocente victime, privée de la vie et dont la famille est anéantie pour le restant de son existence, peine tellement injuste et plus lourde à supporter ; c’est cela qui prévaut, le restant n’est que litanie malhonnête d’ avocat, seulement préoccupé par des émoluments substantiels à la solde de l’Etat Belge… !
Une vague de mépris à l’égard d’une justice incompréhensible, déloyale et irrespectueuse de l’humain à l’égard de nos victimes BELGES est à nouveau à l’ordre du jour, c’est scandaleux et on laisse faire… !