Mikhaïl Leonidovich Gromov, mathématicien français (et un peu russe), a reçu le prix Abel 2009 "pour ses contributions révolutionnaires à la géométrie".
Après Jean Pierre Serre en 2003 et Jacques Tits en 2008, c'est le troisième mathématicien français à accéder à cette distinction, qui avec la médaille Fields remplace le prix Nobel de mathématiques.
Par un remarquable téléscopage de l'actualité, la France, fière des travaux géométriques de Gromov, s'apprête à supprimer l'enseignement de la géométrie en seconde et sans doute à diminuer les horaires des cours de mathématiques.
Il est vrai qu'aujourd'hui l'important c'est de réformer, tant pis pour les dommages collatéraux, même s'ils aboutissent à détruire ce qui a été construit patiemment et avec succès par les générations qui nous ont précédés.
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