
De plus en plus d'organisations cherchent en effet à développer une approche plus sociale vis-à-vis de leurs employés et de la société en général.
Au-delà de la protection de l'environnement, les entreprises doivent désormais être porteuses d'éducation, de partage des connaissances et d'améliorations sociétales. Il était auparavant impossible d'évaluer l'impact social d'une entreprise, à l'inverse de l'empreinte écologique lequel est d'ores et déjà mesurable de différentes manières.
Mark McElroy, dans sa thèse "Social Footprints, Measuring the Social Sustainability Performance of Organizations", a fondé sa méthode et ses calculs notamment sur l'expérience et les connaissances des employés, sur l'infrastructure existante et sur le système de couverture santé et de retraite de l'entreprise en question.
Grâce à cette nouvelle méthode, les entreprises - et même les pays - peuvent comparer leurs impacts sur la société et vérifier leur évolution sur la durée. McElroy imagine par exemple que les municipalités pourraient grâce à cet outil demander une contrepartie sociale à un projet de construction ou d'investissement, et évaluer les améliorations des entreprises installées sur le territoire en terme de contribution au bien-être social.
Cette méthode, qui a déjà suscité l'intérêt de plusieurs entreprises, n'est cependant pas infaillible et parfaite, comme l'explique McElroy, et ne cherche pas à changer le monde. Elle tend néanmoins à donner plus de visibilité et de transparence aux questions de responsabilité sociale.
Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58388.htm