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terre meurtrie

Publié le 19 mars 2009 par Plouf
Mille effets pour dix mille baisers,
Sur ce morceau de terre finement ciselé,
Comme un diamant trop qui honore un diadème,
Je chante ce pays comme un nouveau poème!
La banlieue est heureuse malgré ses annuités,
Le soleil qui passe, la nuit qui est couchée,
Comme un vent de révolte qui crie dans la pénombre,
Du plafond je devine dix mille de tes ombres!
Ton armée est entrée et par contumace,
A suspendu la vie et notre liberté,
De banthoustan terrible la patrie décimée,
Tu parades tout fier de ta médiocrité!
Tu te dis démocrate, et si civilisé,
Ainé des gens du livre la mémoire souillée,
Tes ancêtres rechignent de cette paternité!


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