Zenit éclaircit la définition de ce principe :
"Les chrétiens devraient pouvoir avoir leurs propres lieux de culte dans les pays à majorité musulmane, tout comme les fidèles de l'islam ont le droit de prier dans les mosquées dans les pays à majorité chrétienne."L'Osservatore romano précise :
"rappelant dans un contexte très précis - l'Arabie Saoudite - l'absence de lieux de culte chrétiens, le cardinal a souhaité que l'Église précise le sens authentique de la réciprocité dans le domaine du dialogue interreligieux".
Le cardinal Tauran a souhaité
"des normes claires qui sanctionnent avec précision les domaines d'application d'un tel principe, les limites infranchissables à sauvegarder dans les pays de tradition musulmane, ainsi que les chemins à parcourir là où les catholiques souffrent de situations de difficultés injustes".
Il a également indiqué trois aspects du magistère de Benoît XVI :
"la continuité avec les indications de ses prédécesseurs ; une plus grande insistance sur la nécessité de la réciprocité, en particulier en relation avec les rapports entre Église et islam ; la corrélation entre le thème de la réciprocité et celui de la compréhension mutuelle, incluant aussi des questions clés comme le problème de la liberté religieuse".