Une chronique de TWIN
Les chevaliers du ciel ** de Gérard Pirès
DVD Z2. La découverte fut assidue vu qu'il s'agissait de comparer la version cinéma à un montage méticuleusement recréé par un ami. Les préjugés passés, l'œuvre s'avère constituer un honnête film d'aventures français pas trop stupide. Les plans aériens sont stupéfiants (notamment la qualité des incrustations numériques) mais de gros problèmes de construction et de rythme rendent la première heure particulièrement pénible, avant que la narration ne prenne un souffle beaucoup plus harmonieux et entrainant. Et la musique est superbe.
Belle prestation technique sur le disque.
Bienvenue chez les Ch'tis *** de Dany Boon
La copie est propre, quoiqu'un peu pâlichonne. Le son correspond aux ambitions discrètes de l'œuvre.
Kung-fu Panda *** de Mark Osborne et John Stevenson
BD US (non zoné). Passé le coup de cœur du moment, je m'interroge aujourd'hui sur la causalité de mon sentiment sur ce film. Il faut dire que la compétence technique est telle (le rendu 3D est d'une beauté à couper le souffle et le Blu-Ray retranscrit à la perfection l'éventail des couleurs et la précision des images) qu'elle a tendance à obnubiler l'esprit plus que le film lui-même. J'ai de fait passé la majeure partie de ma séance à m'extasier devant de belles compositions plutôt qu'à me consacrer réellement à la narration. Un nouvel essai, plus distant, sera sans doute nécessaire pour me forger un avis plus raisonné. Pour l'instant, je ne peux néanmoins pas nier le côté très fun et l'efficacité de Kung-fu Panda, qui se pose d'ailleurs comme le premier film d'animation 3D signé Dreamworks que j'estime (plus que) consommable.
Nombreux suppléments, à réserver en priorité aux plus jeunes.
Hellboy II : les légions d'or maudites ***** de Guillermo Del Toro
Le Blu-Ray propose le mixage salles non compressé, en plus d'une copie somptueuse au grain très cinéma. Les éléments interactifs sont denses et nombreux, à défaut d'être toujours pertinents. A noter que le supplément le plus intéressant, un documentaire de production linéaire, est celui qui fait appel à une réalisation des plus traditionnelles.