Effacez mes gènes
(Agence Science-Presse) – La Grande-Bretagne a été la pionnière dans la constitution de bases de données de l’ADN des criminels ou de personnes soupçonnées d’un crime: le but étant d’avoir sous la main toutes ces données, le jour où on récolte sur les lieux d’un crime de l’ADN non-identifié. Mais le pays va devoir détruire 800 000 des 4 millions et demi de «profils» contenus dans ses archives, a décrété en décembre le tribunal. Il s’agit des échantillons provenant de gens qui avaient été soupçonnés, mais acquittées ou jamais jugées. La conservation de ces données, lit-on dans le jugement, constitue «une ingérence dans le droit à respecter la vie privée des citoyens concernés».