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Joyeux Tritrimestriversaire (à peu près) !

Publié le 29 mars 2009 par Stabbquadd
Joyeux Tritrimestriversaire (à peu près) ! Pour le troisième volume de sa fameuse série, Stabbquadd s'est accordé un relâchement que d'aucun jugeront bien mérité, même si ce fut l'occasion pour lui de perdre quelques fan, s'immolant par le feu pour implorer son retour. Mais qu'a-t-il bien pu se passer, quel événement incongru aura eu raison de la perversité de cet auteur remarquable, le forçant à laisser tomber l'écriture pendant plus d'un mois, lui qui développait pourtant un eczéma purulent à la moindre journée de retard. Serait-ce là un signe d'une prochaine guérison ? Nous allons revenir sur la question avec le principal intéressé.
La Fuite du Cerceau : une pandémie qu'elle est bien !
Stabbquadd, journaliste : Bonjour. Et bien, vous avez bonne mine après tant d'absence !
Stabbquadd, auteur approximatif : Vous tentez probablement d'évoquer un récent achat de crayon pour reprendre la plume ?
S, J : Mais enfin, je ne suis pas votre petit poulet Monsieur. Il n'y a que ma mère qui a le droit. Bien, ceci dit, penchons-nous au figuré sur votre activité de ces derniers mois.
S, AA : Figurez-vous qu'il n'y a dernièrement rien eu qui prête à l'activation. Je vis très bien ma rupture d'avec mon blog, sur lequel je reviens juste remettre des petits coups de temps en temps tant que je n'en ai pas d'autre dans ma vie.
S, J : Quelle maîtrise !
S, AA : Quelle maîtresse.
S, J : Vous finissez je crois votre troisième volume, alors que seul le premier est publié à l'heure actuel. J'ai envie de dire... Pourquoi faire ?
S, AA : Laissez-moi deviner. Si je dis "Pour faire parler les cons", ça ne vous fera pas rire. Vous partiriez ?
S, J : Je le prendrais très mal. Je resterais.
S, AA : Dommage. Pour quoi faire ? Et bien pour faire quelque chose. Vous, que faites-vous de votre vie ? Laisserez-vous quelque chose derrière vous ?
S, J : Je ne peux pas, je suis désolé, c'est le matériel de la rédaction, je n'ai pas le choix. Mais si vous voulez, je peux vous inviter à manger.

" Et j'adore mélanger mes extrémités rapidement. Je suis dérangé. "

S, AA : Non, je n'aime pas mélanger les extrêmes. Sucré salé, rapide et lent, rangé et déranger, et au delà de tout ça, manger avec vous. Et j'adore manger, croyez-moi. Hey, vos phrases d'accroche c'est de plus en plus n'importe quoi vous trouvez pas ?
S, J : Super ! Poursuivons.
S, AA : C'est déjà ce que vous faites avec moi depuis des mois.
S, J : Avec mois ? Depuis... hein ? Mais au fait, quel est le public visé dans vos articles ?
S, AA : Je vise beaucoup de monde. Ce qui semble logique si on réfléchit bien, quand on aime personne. Ensuite, advienne que pourra dans le lectorat.
S, J : Et comment peut-on en faire partie, de votre lectorat ? Il y a une carte de membre ?
S, AA : En fait, il suffit de savoir lire. Oui, je sais, vous êtes journaliste, donc pour vous, c'est raté. Ensuite, il faut un grand sens de l'humour, ce qui est plutôt rare. Je crois qu'il faut également être athée si on ne veut pas se retrouver bloqué au confessionnal pour lire le bouquin. Ce livre est pervers, brûlant, il frôle parfois la luxure, Satan l'habite. Je sais, ça sent le réchauffé, c'est mal. Mais justement, le bon croyant ne peut en ressortir indemne sans aide psychologique (ou spirituelle). Il ne faut pas non plus être engagé en politique il me semble. En fait, il ne faut pas être fréquentable. Ou alors pas longtemps.
S, J : ...
S, AA : Merde, je savais pas que ça pouvait se mettre en veille ces machins là. Si seulement ils pouvaient veiller à ce qu'ils racontent ces cons là. Non mais je comprends mieux maintenant. Tout s'explique.

" Ce qui serait mieux, ce serait d'aller directement à la fin du monde. "

S, J : Bonjour ! Vous avez, euh, bonne mine !
S, AA : Bordel... Dis-moi, tu voudrais pas aller directement à la fin ? Ce serait mieux.
S, J : Merci beaucoup de m'avoir accordé un peu de votre temps, je vous souhaite...
S, AA : Ha ha, c'est génial ce machin ! Parle-moi de la crise.
S, J : Le président de la République, qui s'était rendu la semaine dernière à Dubaï pour y habiter la fonction de sauveur de l'humanité, en est revenu aujourd'hui avec un plan de sauvetage et le slip sur son pantalon. Il a annoncé que tout le monde ne pourrait pas être préservé, et qu'il faudrait veiller à ce que les personnes les plus méritantes soient aidées. Le président a donc débloqué cinquante quadryllion, ce qui équivaut plus ou moins à la réquisition du monde et de ceux qui l'habitent, insectes compris, pour débuter la fabrication d'une nouvelle planète plus saine sur laquelle chacun pourra accéder en s'acquittant de la modique somme d'un pourcent de tout l'or du monde. Mais déjà il prévient : "Il n'y aura pas de passe-droit, je m'y engage personnellement." Après la conférence de presse, Sa Seigneurie, que nous appellerons désormais par ses initiales SS, aurait tenu une nouvelle réunion privée au cours de laquelle il aurait prêté quelques pourcentages de tout l'or du monde à ses plus fidèles collaborateurs et conseillers.
S, AA : Stop.
S, J : ...
S, AA : J'adore. Les restes du monde ?
S, J : Sans transition, les manifestations de mécontentement se multiplient dans le monde. Ici, ce sont des milliers de gens qui descendent dans la rue pour militer pour la fin de l'humanité en interdisant l'avortement, là, ce sont des millions de personnes qui revendiquent le droit de laisser crever leurs contemporains en silence et se liguent contre le projet des nations unies de décréter l'accès à la culture comme un droit inaliénable. Enfin, aux états-unis, la population entière a cessé de travailler depuis l'érection en janvier dernier d'un président noir. Celle-ci aurait été truquée, ne pouvant décemment pas être d'une telle ampleur.

" Ouais, ben fais gaffe président. Tu vas crever. "

S, AA : Stop ! Bien, bien. Je n'y suis peut-être pour rien, mais j'ai obtenu ce que je voulais. On va tous crever ! Au moins, j'aurais la paix.
S, J : La paix au proche-orient n'a jamais semblé aussi lointaine...
S, AA : Oh, ça va, ferme-la toi, tu m'a coupé ma sortie.
S, J : Pardon.
S, AA : Ouais, ben fais gaffe quand même, tu m'emmerde. Allez, va crever. Au revoir le lecteur, au revoir président, etc...

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