Le bâtiment du musée d’art moderne est en lui-même une oeuvre assez remarquable avec ses formes toutes géométriques, sa facade de briques et son puit de lumière qui ressemble à une cheminée de paquebot qu’on aurait coupée. Mais les expositions valent le détour !
Du noir et blanc statique…
Un étage du musée - dont l’intérieur est aussi agréable que l’extérieur peut sembler étrange - est dédié à la photo. C’est par là que j’ai débuté ma visite, avec l’expo Picturing Modernity qui présente par le biais d’images d’époque les différents procédés de tirages, de la moitié du 19e jusqu’à nos jours, en passant des procédés utilisant des sels de nitrate d’argent aux tirages jet d’encre couleur. A force d’appuyer sur son petit numérique, on en oublie aujourd’hui que la photo a longtemps été un art qui n’avait rien d’instantané. Et que les premiers photographes étaient de parfaits petits chimistes.
… au noir et blanc en mouvement
L’expo temporaire lors de ma visite était consacrée à William Kentridge. Peu de couleur dans ses oeuvres, c’est un monde tout de noir et blanc qu’il dessine, ou colle. Entre ces vidéos tournées avec des séquences de dessins qui se complètent et s’effacent, et ce cylindre en métal qui récupère par reflet les images projetées sur le support sur lequel il est placé… ses oeuvres animées m’ont littéralement scotchée !
Les vidéos que j’ai pu trouver sur le net ne rendent pas du tout la qualité du travail de l’artiste, mais on peut apprécier tout de même :
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