Vous vous rappelez, il y a peu, Nicolas Sarkozy a refusé toute inflexion du bouclier fiscal sous le prétexte qu'il n'avait pas été élu pour augmenter les impôts. Autrement, moi, je tiens mes promesses !
Envers ses riches amis, sans aucun doute, mais pour les autres...
Ainsi, souvenez-vous le 5 février 2008, je titrais : Super-Sarko veut sauver Gandrange !
Et qu'apprend-on hier ? La fermeture a été annoncée par Arcelor-Mittal ainsi que la suppression de 575 emplois. En février dernier, Sarkozy avait affirmé que l'état était prêt à investir massivement pour sauver les 600 emplois menacés. Comme le chantait Joe Dassin, c'était il y a un an, il y a un siècle, une éternité...
Vous imaginez bien que cette nouvelle a fait la Une de tous les médias avec le renoncement du Président souligné comme il se doit par nos valeureux journalistes à l'éthique intransigeante !
Ben non, rien ou trois fois rien. Mis à part la presse régionale de l'est directement concernée par ce plan social. Je suis allé faire un tour sur les dépêches de Yahoo et rie, nib, que dalle, nada. Circulez, il n'y a rien à voir. Même les articles évoquant les licenciements ne rappellent pas les promesses présidentielles de l'époque. C'était il y a un an, il y a un siècle, une éternité...
Bientôt, c'est le G20 de Londres et Sarkozy ne peut s'empêcher de jouer les matamores en clamant qu'il veut des résultats sinon il quittera la réunion. Quelle panache !
Sauf que l'agence de presse Reuters s'est déjà procuré les conclusions du sommet et le résultat sera très timoré. D'ailleurs, à quoi bon dépenser autant d'argent pour ses grandes réunions si tout y est joué d'avance ? Finalement, la déclaration de Sarko, n'est qu'un élément du show pour son public. Le même qui vote tous les 5 ans, 5 siècles, que d'éternités...
Dominik