Ces secteurs deviennent de grands consommateurs d’ingénieurs, débutants ou confirmés.
Traitement de l’eau, valorisation des déchets, énergie propre… L’environnement devient, lentement mais sûrement, un gisement d’emplois non négligeable. Cnim (600 mil-lions d’euros de CA avec 3 500 personnes), dont l’une des activités consiste à concevoir et à construire des usines d’incinération, prévoit d’embaucher environ 250 personnes en 2009. «Pour développer nos nouveaux centres de valorisation énergétique des déchets à l’international, nous avons besoin d’experts qui interviennent à toutes les étapes, de la conception jusqu’à la livraison clés en main : des responsables achats aux chefs de chantier en passant par des ingénieurs d’études ou chefs de projet», explique Isabelle Chaumette, responsable recrutement et Campus manager.
Recrutement de scientifiques débutants
De son côté, le BRGM, un établissement public spécialisé dans les géosciences (137 millions d’euros de CA, 1 000 personnes), veut recruter 70 chercheurs ou ingénieurs cette année. C’est que l’organisme orléanais affiche une croissance record de 60 % depuis quatre ans. «Nous surfons sur la vague de nouvelles problématiques mondiales, telles que les conséquences des changements climatiques, la gestion des ressources en eau, l’impact des exploitations minières sur l’environnement, explique Michel Bouilleau, DRH. L’État, les collectivités locales, l’Ademe, les agences de l’eau et certaines institutions internationales comme la Commission européenne nous confient des études et des programmes sur tous ces sujets stratégiques.»
Pour en savoir plus : Le Figaro
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