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les prétendus crimes de guerre de Tsahal n´existent pas

Publié le 01 avril 2009 par Drzz

Je voudrais comprendre le pourquoi d´un empressement médiatique international à colporter ce qui s´avère n´avoir été que des rumeurs sans fondement.
Je voudrais comprendre comment des journalistes dignes de  ce nom peuvent reprendre ces rumeurs sans prendre la peine minimale de les vérifier ou pour le moins de les accompagner de la prudence nécessaire à tout travail dit professionnel.
Je voudrais comprendre, mais je sens bien qu´ici se joue un processus intérieur qui n´a pas grand chose à voir avec la raison et la conscience.
J´offre à votre réflexion les résultats de l'enquête de l'armée sur les allégations de violation des Droit de l'Homme par des soldats durant l'opération Plombs durci (source: Jpost, l'Express, israel-infos.net), ainsi que le communiqué officiel de Tsahal (en anglais).
Faux et biaisés. La police militaire a rendu son verdict : Les témoignages de crimes de guerre rassemblés par l’Académie prémilitaire Rabin ne sont basés que sur des rumeurs. Les enquêteurs ont conclu que les histoires rapportées de l’opération Plomb durci avaient été exagérées, amplifiées à l’extrême dans un objectif bien précis : marquer les participants de la conférence.

De l’enquête minutieuse réalisée par Tsahal suite aux témoignages de plusieurs militaires ayant accusé leurs supérieurs d’avoir librement permis de porter atteinte à des civils palestiniens, il ressort que tous ceux-ci ont été émis sur la base de fausses rumeurs, entendues indirectement, et qui ont été amplifiées. Aucun des soldats n’étaient présents lors des supposés incidents qu’ils ont relatés, et qui n’ont finalement pu être étayés d’aucune sorte de preuve.


Les enquêteurs évoquent deux cas précis, qui ont eu un grand retentissement médiatique et ont accrédité la thèse de meurtres de sang-froid ou celle d'un mépris généralisé des Palestiniens au sein des forces armées.

Dans le premier cas, disent-ils, le militaire ayant rapporté qu'un camarade avait reçu l'ordre d'abattre une femme âgée n'a pas été témoin de cela et n'a fait que relayer une rumeur.

Ils indiquent en revanche qu'une femme soupçonnée de vouloir commettre un attentat suicide a été prise pour cible à plusieurs reprises alors qu'elle approchait d'un groupe de soldats.

Le deuxième cas porte sur les déclarations du chef d'une unité d'infanterie. Il a raconté lors de la discussion du 13 février qu'une femme et ses deux enfants avaient été tués par un tireur d'élite parce qu'ils avaient pris la mauvaise direction lorsque les militaires les ont sommés de sortir de chez eux. Or, il n'a pas été témoin de ces faits, soulignent les enquêteurs.

"Après vérification de ces allégations, il s'est avéré qu'au cours de cet incident, des militaires ont ouvert le feu dans une autre direction, sur deux suspects sans rapport avec les civils en question",

Le procureur général de l’armée, le sous-général Avi Mendelblit, qui a décidé de refermer ce dossier, a déclaré : « Il y a lieu de déplorer qu’aucun des intervenants n’ait pris de précaution, et qu’ils aient choisi de présenter des cas graves, bien que sachant pertinemment ne pas avoir eu personnellement connaissance de ceux-ci ».

« Il semble » a ajouté Mendelblit « qu’il soit impossible d’estimer l’ampleur exacte de l’atteinte - en Israël et à l’étranger - portée par ces accusations, à l’honneur et la réputation de Tsahal, et aux valeurs morales défendues par l’armée et ses soldats ».

    Military Police investigation on Rabin Center statements: Based on hearsay
(Communicated by the IDF Spokesperson)
The Military Advocate General, Brig. Gen. Avichai Mendelblit, decided to close the Criminal Investigation Department of the Military Police case of the statements made by soldiers at the Rabin Military Preparation Center about Operation Cast Lead.  This decision was made after the Military Police investigation found that the crucial components of their descriptions were based on hearsay and not supported by specific personal knowledge.  In particular, this includes the two alleged stories that raised suspicion of acts in which uninvolved non-combatants were fired upon.
Additionally, it was found that once the claims were checked, they were not supported by the facts as determined by the investigation.
The investigation was initiated by the Military Advocate General after reviewing claims made during a conference at the Rabin Military Preparation Center in which soldiers who participated in Operation Cast Lead were present. The Criminal Investigation Department of the Military Police was ordered to investigate the claims made, with an emphasis on the alleged firing at uninvolved non-combatants.
The investigation concluded from the soldiers who participated in the conference that the stories told were purposely exaggerated and made extreme, in order to make a point with the participants of the conference.
For example, the story in which a soldier was claimed to have been given orders to fire at an elderly woman was clarified during the investigation.  In fact, the soldier witnessed no such thing, and was only repeating a rumor he had heard. In an unrelated investigation, it was found that in a similar incident, a woman, suspected as being a suicide bomber, approached an IDF force, which opened fired towards her after repeatedly trying to stop her from advancing.
This same soldier admitted that he had not witnessed the additional disrespectful and immoral incidents he had described during the conference.
A claim made by a different soldier who had supposedly been ordered to open fire at a woman and two children was also clarified as an incident that he had not witnessed. After checking the claim, it was found that during this incident a force had opened fire in a different direction, towards two suspicious men who were unrelated to the civilians in question.
During the Military Police investigation, two additional claims arose regarding improper conduct. These claims were separate from those made at the Rabin Military Preparation Center. It was found that these incidents do not raise suspicion of unjustified opening of fire.  This finding is based on a debriefing which had occurred close to the time of one of the incidents and upon further investigation conducted by the Military Police.
It must be stated that during these investigations, the participants at the Rabin Center said that they had based their claims relating to the use of phosphorous munitions on what they had heard in the media and not on their personal knowledge.
The Military Advocate General, Brig. Gen. Avichai Mendelblit, concluded the findings of the Military Police investigation:
"It is unfortunate that none of the speakers at the conference was careful to be accurate in the depiction of his claims, and even more so that they chose to present various incidents of a severe nature, despite not personally witnessing and knowing much about them. It seems that it will be difficult to evaluate the damage done to the image and morals of the IDF and its soldiers, who had participated in Operation Cast Lead, in Israel and the world."
The IDF Spokesperson Unit wishes to stress that the Military Advocate General's conclusions refer solely to the investigations that focused on the transcripts of the Rabin Military Preparation Center conference, in addition to the two separate aforementioned claims. This investigation is additional and not a substitute for the investigations conducted on all levels of the IDF, following Operation Cast Lead. 


Rachel Franco


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