Ce devait être le sommet annonciateur d’un modèle économique nouveau et d’une sortie de crise prochaine, mais les grands de ce monde ont visiblement du mal à se mettre d’accord. Réunis en sommet à Londres, le groupe des 20 pays les plus riches du monde doit se réunir ce soir pour tenter de trouver des solutions communes pour sortir de la crise et changer l’économie mondiale. Sur Europe 1 ce matin, Nicolas Sarkozy se disait sur la même longueur d’onde que la chancelière allemande, Angela Merkel : « nous voulons un capitalisme d’entrepreneurs et pas un capitaliste de spéculateurs ». Tout au long de la journée, les négociations sont allées bon train notamment entre européens et américains, mais aucun accord commun n’a pu être trouvé, chacun se rejetant la responsabilité d’un éventuel échec. C’est donc Obama qui jouera la politique de la chaise vide laissant les autres pays dans un certain embarras sans pour autant renoncer à poursuivre le travail toute la nuit. On peut toutefois regretter l’attitude et l’irresponsabilité du nouveau président qui montre une nouvelle fois le côté impérialisme de l’Amérique.
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