G20 : « show du nouveau capitalisme » de barack obama !

Que va-t-on apprendre de plus autour du sommet du G20 des vingt principaux pays industrialisés et émergents à Londres avec l’invitation en grande pompe et à grand frais du nouveau président américain Barack Obama ?

Peu de choses nouvelles en vérité, certainement qu’il faut adopter les mêmes mesures sur les "points communs" de la régulation financière du système mondial, avec une responsabilisation accrue des grandes puissances du G20 de coordonner les actions d’assainissement de la crise tout en rejetant le protectionnisme, c’est-à-dire de "stabiliser les finances à l’avenir", il faut maintenant agir pour détricoter le "capitalisme malsain", comme si une autre forme de capitalisme était possible !

Aucun des participants du G20 n’évoque la possibilité de mettre en accusation et de punir les acteurs principaux, les dirigeants, les institutions responsables de la crise des fonds spéculatifs qui ont dérégulé et continuant à anéantir l’économie mondiale !

Réformer le système financier international pour reconstruire un capitalisme rénové, régulé, plus moral et plus solidaire, il faudra que Nicolas Sarkozy nous l’explique comment, alors que tout l’argent détourner dans la crise financière mondiale se trouve dans les paradis fiscaux et qu’il ressortira un jour pour renforcer le capitalisme de demain qui ne sera pas meilleur de ce qu’attend le monde, il n’y aura pas plus de partage parce que ce capitalisme rénové serait régulé sans cet argent fallacieux aux mains de quelques malfaiteurs de la finance.

Les centaines de milliers d’emplois européens mis en déroute ne sont-ils pas sous seule influence et responsabilité américaine ?

Que peut faire l’Europe des 27 membres du fiasco économique qui continue à se propager à un rythme soutenu et sans solution sinon que des dépenses budgétaires supplémentaires ?

Facile pour le président Barack Obama de préciser que l’Europe n’a qu’à suivre le même rythme pour la relance économique mais les membres européens ne disposent d’aucun moyen suffisant pour redémarrer l’économie…

Tout en constituant une forme de protectionnisme à l’américaine inscrite dans le sauvetage et la relance économique américaine ; le président français Nicolas Sarkozy utilisant le stratagème de " claquer la porte du sommet" s’il n’y a rien de concret qui émane du sommet de Londres, de toute évidence s’il n’obtient ses apaisements et des aides du président Barack Obama pour éviter notamment les licenciements massifs de Caterpillar en France, l’ambition de ce chef d’Etat et des autres, se réduit à cette forme de pression politique individualisée pour sauver la face de la crise qui ne fait que s’afficher après les coups de pouce donner aux banques, mais tous les pays n’auront pas droit pour autant  aux appuis providentiels du G20, faut-il encore en faire partie, en tout cas le président français l’est bien ?

La meilleure façon pour que la mondialisation continue à demeurer celle des différences, c’est bien d’imposer ses propres points de vue et d’être à bonne place au niveau mondial entre américain, russe et chinois, mais l’Europe de l’ultralibéral José Manuel Barroso ne vaut guère mieux car construire l’Europe de l’Est sur les difficultés de l’Europe de l’Ouest ne sera pas meilleure régulation pour les citoyens européens que nous sommes… !