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Bouffi-bouffon

Publié le 24 mars 2009 par Antoninomicorazon

Quand Choco veut venir dans la maison de son ami Mickey, il y a un rituel bien en place. Droit sur sa souche d’arbre qui jouxte la porte du portail, il doit relever sa chemise hawaïenne et secouer son abdomen bedonnant en grimaçant. Il a beau manifester son mécontentement, enchaîner les Oh Merde, il n’y déroge pas, le Bouffi-Bouffon composte son billet d’entrée.

Une scène qui peut paraître banal pour introduire un personnage burlesque de pre-teen movie 80’s. Mais ce Goonie là, il a du génie. Gourmand à n’en plus finir, d’une maladresse sans nom, poisseux, il introduit chez ses jeunes spectateurs une première idée d’humour subtil et décalé qui nous permet aujourd’hui encore de nous extasier devant cette production Spielberg.

A deux doigts de se faire mixer le poigner, le voila en train de réciter un monologue mea culpa : en 8ème j’ai fauché la perruque de mon oncle Matt et je l’ai collé sur ma figure pour jouer Moïse à mon cours d’Hébreu, en 7ème j’ai fait tomber ma sœur Heïdi dans les escaliers et j’ai fait punir le chien…”. Et, sentant la sentence approchée, de conclure par un magnifique “Non, je suis trop jeune! Non je veux jouer du violon”.

Mais comme on est tout de même dans une super-production US, ce petit Choco est surtout d’un tempérament profondément ouvert et touchant. Il fait fi de la monstruosité du difforme Cinoque pour affronter les gros méchants et voler au secours de ses amis en détresse sur le navire de Willy le Borgne.

Les Goonies , vous l’aurez compris, un film qui a bercé mon enfance.

Choco, un héros comme on en fait plus.

Il nous reste plus que les Baby Ruth

Truffle Shuffle


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