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Yes we jerrycan

Publié le 01 avril 2009 par Cyrilboyer
Luxembourg étant un point de ravitaillement de choix pour les oiseux migrateurs des grandes transhumances d’été, j’ai toujours été frappé par cette curieuse habitude des peuplades néerlandophones : remplir sa voiture jusqu’à ce que le pare-choc frotte par terre, bourrer le coffre avec des victuailles pour deux semaines, entasser les provisions jusque dans la boîte à gants et les cendriers, comme s’il était impossible de trouver du papier toilette, des pommes de terre ou de l’eau potable en France, en Italie ou en Espagne. Comme s’il était impossible de survivre sans gouda, kip saté et pindakaas. Comme si économiser 4 € d'essence justifiait de caler un jerrycan rempli de carburant luxembourgeois entre les jambes de chacun de ses enfants.
A croire qu’il existe un gène qui procure du plaisir à passer deux heures à essayer de faire rentrer le contenu d’un appartement dans une voiture, une remorque et un coffre de toit.
Et là, qu’est-ce que j’apprends, l’homme le plus puissant du monde, Barack Obama en personne, le type qui personnifie la réussite, le charisme et la classe, cet homme là, que fait-il quand il quitte son pays pour 3 jours ? Il débarque avec provisions, bouteilles d’eau et suffisamment d’essence pour ne pas avoir à faire le plein.
Je le vois bien, à Buckingham Palace, sortir sa bouteille de Cherry Coke de crainte que le Mouton Rotschild de la Reine lui donne mal au ventre.

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