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Le cercle vicieux du social dÉpendant de l'economie

Publié le 02 avril 2009 par Mj1729

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Le menu social est à la baisse et les problèmes de cohésion sociale s’accumulent, c’est l’échec pour Joëlle MILQUET et le gouvernement !

L’égalité des chances à quel prix, le système social belge en a-t-il encore les moyens ?

Pour mener une politique efficace, il faut néanmoins savoir compter et maintenir la régulation de tous les paramètres pas seulement banquier mais celui-ci non plus n’a fait l’objet d’aucune réglementation, alors… !

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La réponse est non et le gouvernement fédéral ne semble pas s’en prévaloir, il laisse aller notre société à l’anarchie sans plus rien contrôler ni adapter les situations dans toutes les mailles sociales, depuis le financement de la sécurité sociale à l’acceptation d’une immigration non limitée, il laisse courir et on verra bien plus tard…. !

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Les mesures sur l’emploi déposées récemment au gouvernement fédéral par la ministre de l'Emploi, Joëlle Milquet vont d’échec en échec devant un déficit social de plus en plus inquiétant et d’une dégradation de plus en plus marquée des prévisions de l'évolution de l'activité: les entreprises sont en difficulté majeure y compris les banques, le chômage structurel ne fait que grimper chaque mois, l’immigration légale est à la hausse (en 2007, un peu moins de 110.000 migrations étrangères ont été enregistrées et dire que le Centre pour l’égalité des chances trouve que le regroupement familial n’est pas suffisant), la situation des sans-papiers en nombre important a fait prendre conscience de la réalité de la clandestinité sur toute l’étendue de notre territoire et des coûts futurs d’intégration, les logements disponibles sont insignifiants en rapport d’une diminution de la construction et du manque des investissements publics, l’enseignement est en déroute et demande un refinancement aussi, mêmes les condamnés de moins de trois ans ne doivent plus faire leur peine en prison faute de places…

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Dites-moi qu’elle est " l’équation sociale idéale " pour notre pays dans ces conditions face à un gouvernement qui ne marque aucune avancée dans les réformes structurelles indispensables à la recherche de la volonté d’assurer la stabilité socio-économique et la bonne viabilité de notre pays ?


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Le G20, tout le monde l’aura compris, n’apportera aucun nouveau compromis exceptionnel permettant de prévoir une reprise économique correcte et suffisante, sinon qu’une récente objectivation de la régulation partielle des institutions financières, avec l’imposition au travers de l’Otan, qui se rassemble à Strasbourg, d’un nouvel ordre mondial des plus forts derrière l’Amérique, la paix mondiale y sera-t-elle gagnante et la répartition des richesses fera-elle foi dans ce futur renouveau mondial, il y a de quoi en être peu rassuré…!

Les entreprises confrontées à une baisse de production, sont mises à mal car elles doivent licenciés du personnel pour faire face à la crise et leurs négociations sur le chômage économique semblent ne pas aboutir en matière du chômage aux employés ( une proposition de Milquet qui voudrait aussi supprimer l’écart salarial hommes-femmes), ce sont injustement les ouvriers qui en font les frais actuellement, voilà une disparité des plus redoutables pour les partenaires sociaux qui renvoient la balle dans le camp du gouvernement qui devra trancher sur la manière d’apporter ce ballon d’oxygène pour la survie des entreprises.


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L'augmentation du nombre de chômeurs qui devrait atteindre 100.000 unités d'ici fin 2009 surchargeant la crise chronique du marché du travail (553.000 demandeurs d’emploi recensés par l’ONEM en février 2009) ne sera pas sans conséquences pour le coût social supplémentaire sur la dette publique (réduction des cotisations personnelles et patronales de sécurité sociale pour les travailleurs issus des faillites d’entreprises et des compensations financières pour les travailleurs mis en réduction du temps de travail de crise, sans compter l’augmentation des coûts de formation pour maintenir les travailleurs opérationnels mis en chômage économique et toujours à disposition de leurs entreprises et des formations pour le chômage temporaire).

Notre gouvernement ne semble pas en mesure de réagir actuellement à la situation socio-économique catastrophique qui ébranle notre pays et ne le fera pas davantage après les élections du 7 juin, notre Etat de droit est en phase très critique pour ne pas dire suicidaire, mais quand l’Etat supervisera-t-il ces irrégularités systémiques flagrantes portant atteintes à la stabilité et à la pérennité du pays ?

Devons-nous attendre « le chaos social » pour faire ressortir notre haine défensive… !



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