Une semaine après une première balade sous un ciel plus gris que bleu, je suis retournée avec de la famille, faire une petite marche au lac de l'Astarac. Le soleil était au rendez-vous, mais les Pyrénées, au fond, n'étaient pas visibles, perdues dans le contre-jour. On ne peut pas tout avoir ! Le soleil de février n'était pas bien chaud, mais nous allions nous y réchauffer en marchant sur la longue digue.
Le soleil n'était pas que dans l'azur du ciel. L'eau faisait naître le jumeau solaire, plus désordonné, mais pas moins lumineux.
Le paysage encore hivernal, offrait parfois quelques petites pointes de verdure…
La lumière ricochait sur l'eau. Encore et encore. Le jumeau solaire nous suivait le long de la rive. Parfois se disséminait à la surface du lac en clones mirifiques.
Un vieux bout de bois lézardait au bord de l'eau alors que la lumière s'éparpillait en petites étoiles étonnantes.
J'irai bientôt revoir ce lac, quand les champs de colza tout autour seront en fleurs, c'est-à-dire, dès ce mois-ci !