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Chère Cote D’Ivoire, (Extrait de L’in-fini)

Par Oliviernda

Chère patrie, ton hymne salue l’espérance,
Comme celui qui t’a choisi, tu as une grande présence.
Tu es carrée et tu ne fais pas que « décalé »,
Tes angles sont égaux, ta croissance équilibrée.

Ta côte méridionale nous offres six cent kilomètres de plage dorée,
Ton soleil polaire entretient tes douces savanes arborées.
A l’occident tu exposes fièrement tes sulfureuses grottes,
Qui mêlées à tes forêts d’orient font de toi la plus désirée, tu as la cote !
Tu as été édifiée par le grand maître
Comme lui, éternelle, tu ne cesses de renaître.
Ignorant jaloux et envieux,
Tu n’existe qu’en grands lieux,
A tes voisins tu caresses la main,
Tu es très belle et ils le savent bien,
Ils voulaient te faire « elle ».
Fidèle, tu restes Demoiselle!
Tu les rends fous, Ils te veulent tous.
Ils se débattent et s’auto-abattent
Ils s’imposent et sans prose s’essayent à la drague,
Certain tentent même de t’enfoncer une bague.
Sans grand succès,
Frustrés, ils complotent dans leur palais
Au vue de tes formes ils se tirent dessus,
Mais toi l’élégante, tu restes déçue.


Inopportun invité, ils t’ont même agrippé le sein
Et essaient de peaufiner ton destin

Ils s’y sont même installés, pensant te "gangrener".
Ma belle, tu n'en as cure, tu restes carrée
Ils t’ont appelée Ivoire et continuent d’essayer de t’avoir
Peut-être ont-ils juste besoin de pourboires,

Des faveurs tu en as donné à tes consœurs,
Celles qui se déclaraient «sœurs»
Demande à Togo il a reçu tes «togos»
Demande à Burkina il a eu tes «krikas»,
Ceux qui se déclarent tes propriétaires et tes rois,
Ont abusé de tes «tais-toi»!

Embargo et restriction en diptyque,
Ton esthétique reste épique,
Toi seule choisi tes «pommes»,
Que tu partages avec tes hommes
Ceux que le créateur a fait plein d’air,
Qui pour certains ne voient rien, les «pépères».
Ils croyaient qu’on était juste des ivoiriens;
C’est l’homme qui a peur sinon il y a rien
Côte D’ivoire, en prononçant ton patronyme,
J’ai comme un air de ton hymne,
Qui sifflote, rétablissant tous mes espoirs,
Carré d’as, tu regorge d’ivoire.
Ton sol béni est rempli de secrets engloutis,
Les envieux font le guet, rêves enfouis
Drapeau bleu blanc rouge flottant,
Casses et rapines, ils se payent comptant.
Imbus de leur personne et peu rassurés
Ils ont peur de tes douaniers,
Qu’ils traitent de corrompus
Mais crois-moi, ils les feront payer leur du.

Tu le répètes «les aigris vont maigrir!»,
Les aigris pour sûr ne te feront pas périr.
Extrait du livre
L’in-fini , illusion poétique,
par Olivier N’da

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LES COMMENTAIRES (1)

Par koni
posté le 10 avril à 17:52
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tres tres beau !

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Oliviernda 38 partages Voir son profil
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