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L’utopie ambigüe

Publié le 05 avril 2009 par Untel
Il existerait un besoin d’utopie. D'autant plus impérieux que l’imagination politique, en cette époque que Frederic Jameson désigne par le terme de "capitalisme tardif", semble impuissante à concevoir un autre système d'ensemble, pour réguler les rapports entre les hommes, que le système capitaliste. Le champ du possible apparaît comme réduit au périmètre du capitalisme, meilleur ou moins pire système parmi tous les autres qui ont jusqu'à présent été imaginés ou pratiqués. Il semble d’ailleurs avoir régi les rapports entre individus de toute éternité, et, si l’on en croit les patrons, il serait comme issu de la nature même de l’homme, de son caractère essentiellement intéressé et égoïste. Or depuis son apparition et l'œuvre de Thomas More, l’utopie se présente comme la tentative de penser un monde, et l’existence d’individus, en l’absence de propriété privée. Il y aurait déjà une sorte de soulagement spirituel à penser que l’horizon de umain ne se réduit pas aux relations commerciales ou utilitaires dans lesquelles on voudrait l'enfermer, mais également une amorce de pensée politique, pratique, une invitation à penser les conditions concrètes qui permettraient de passer de notre monde à un monde sans conflits, ni guerre, sans injustice ni rapports de domination (l’auteur semble par moment suggérer que le capitalisme est le véritable responsable de tous ces maux, et qu’il n’existerait aucune tendance violente en dehors de ce système).

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