Magazine Insolite
D'abord la pub, bien sûr qui surfe sur cette chanson de de...
alphaville ?
youthgroup ?
Bof, les paroles de toutes façons ne vous rendront votre jeunesse éternelle que sur le papier glacé de vos fantasmes. Elle me désabuse, cette chanson. C'est si loin et si près en même temps, comme une pièce jetée en l'air dont on ne sait où elle va atterrir, j'écris la distance à mon passé tout illuminé de musiques adolescentes, comme celle-là. Aladin Sane est mon copain éternel aussi, foerver potes.
On se la réécoute ? Une autre bière ? Volontiers. Synthé vintages, réverb, et cette voix qui s'enfonce de couche en couche dans mon cerveau, qui vient de plus en plus profond car je crois que les souvenirs s'enfoncent vers leur cœur-trou noir de notre être. Premiers slows, amours infantiles, errements élégiaques de l'ado qui vibre, telle une pierre qui tombe et qui n'atteidra jamais le sol. Ne vous inquiétez pas, lisez moi : le sens viendra de votre incompréhension. Plus je vous paraîtrai étrange, plus je pourrai vous aider à comprendre.
Alors voilà que je dérive, comme d'habitude d'une pub à une parodie sympa. C'était l'objet de départ de ce post, là voilà :