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DÉmystifier les maladies mentales et la dÉpression

Publié le 09 avril 2009 par Raymondviger

DÉMYSTIFIER LES MALADIES MENTALES ET LA DÉPRESSION

Patricia Turcotte, Internaute de St-Georges de Beauce.

Dossier Santé mentale

Aller faire soigner notre esprit égaré ou malade ne devrait pas nous intimider plus, que de se rendre à l’hôpital pour recevoir des soins médicaux pour nos reins, nos hanches, nos poumons, ou tout autre problème physique.

Quant une personne traverse un choc émotif, une séparation difficile avec l’être aimé, un divorce déchirant, le décès inattendu d’un être cher, la perte soudaine de son travail ou un épuisement moral, pour ne nommer que ceux-là, il est très possible qu’une dépression légère ou sévère se pointe, sans aucun avertissement. Parfois, c’est le système nerveux qui lâche sans crier gare. De temps en temps, un épuisement physique et moral qui traînait depuis de longs mois, s’aggrave en une seule journée. Voilà que tout bascule si vite. Si on ne reçoit pas les soins médicaux d’urgences, c’est le drame qui risque d’éclater.

Santé mentale et bouleversement intérieur

Pourquoi se moquer, pourquoi juger ou ridiculiser les personnes touchées par les maladies mentales? C’est pourtant un signe que ces gens sont simplement des êtres humains qui ressentent un malaise ou un bouleversement intérieur. Le pire scénario n’est-il pas de ne pas se faire soigner et vivre son drame dans le silence et la solitude complète? Il y en a dans notre entourage, de ces personnes mal en point depuis bien longtemps, qui risquent de se retrouver comme tant d’autres, touchées par la maladie mentale. Personne n’est à l’abri de se retrouver un bon matin, avec un tel fardeau.

Consultation, dépression et santé mentale

L’important est d’aller consulter et ne pas attendre qu’il soit trop tard. Je connais des gens qui n’ont jamais été soignés suite à une dépression sévère. C’est tellement désolant de les voir végéter du matin au soir. Tout devient tellement difficile à supporter, pour leur entourage immédiat. Toutes les personnes impliquées dans une telle situation, risquent de craquer un bon matin.

Est-ce qu’une personne qui se fait soigner pour une crise de foi ou une crise de cœur, a honte de raconter son histoire médicale ? Bien sûr que non ! Alors, pourquoi ressent-on de la gêne et de la honte, de partager son vécu lors d’une hospitalisation, au département de la santé mentale ? C’est parce que dans la société, il y a trop de préjugés nourris et non dénoncés.

Démystifier la maladie mentale auprès des proches

Dans nos vies personnelles, commençons à démystifier la maladie mentale auprès de nos proches, de nos voisins plus familiers, de nos amis, de nos collègues de travail, et même sous formes de témoignages à l’occasion, auprès des médias. Ainsi, nous contribuerons à diminuer les misères de tant de personnes qui se débattent souvent pour faire reconnaître leurs droits, leurs valeurs et leurs dignités humaines.

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