La crise, le sarkozysme et l’ironie, la France a de quoi sombrer

Il y a la crise, mal international sur lequel on peut disserter sans fin sur les causes, les effets multiples et catastrophiques sur la vie de tous les jours et qui frappent et va encore frapper l’Europe, la France et ce, en dépit du “on est moins touché que les autres”. Et puis, il y a pire. Il y a le sourd. Celui qui n’entend pas. Celui qui n’entend rien.

Celui-là s’est même transformé en Monsieur Plus. Plus de suppresions et de fermetures.

Maintenant, il en “rajoute” dans sa politique “injuste” a fustigé Martine Aubry. La première secrétaire du PS a estimé que le président militant UMP (Union du Mini-Plan) en “rajoute” dans sa politique “injuste et inefficace” en proposant de déplafonner la défiscalisation de l’ISF en faveur du financement des entreprises et de l’emploi.

 Et elle a protesté vigoureusement en affirmant qu’elle trouvait ça franchement très grave ! Sarkozy s’est dit ouvert à un relèvement du plafond de défiscalisation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), actuellement fixé à 50.000 euros, pour financer les entreprises et l’emploi.

Martine Aubry a rétorqué que non seulement il “donne de l’argent à ceux qui en ont déjà, politique injuste et inefficace, mais il en rajoute”. Son plan de démolition de la justice fiscale en France est en marche.

Selon elle, “c’est tout simplement une fois de plus permettre aux banques de proposer un certain nombre de produits (…) pour permettre de réduire l’impôt sur la fortune en France”.

Et de rappeler “Pour aider les PME on a donné des milliards aux banques. J’aimerais mieux que le président de la République fasse en sorte que cet argent arrive aux PME”, a-t-elle ajouté assurant que “l’argent aujourd’hui n’arrive pas”.

Elle a également dénoncé les propos du chef de l’Etat affirmant qu’il ne “laisserait pas faire” les séquestrations de dirigeants d’entreprises.

“Si on veut éviter les séquestrations, on ne parle pas, on fait”, a-t-elle dit. “Il faut qu’il parle, qu’il nous dise qu’il ne laissera pas faire, mais qu’il fasse, qu’il fasse pour les hautes rémunérations, qu’il fasse pour la sécurité. Ce qu’attendent les Français aujourd’hui ce sont des résultats”, a affirmé la numéro un du PS faisant remarquer que lors de la manifestation anti-Otan samedi à Strasbourg “un quartier entier n’a pas été protégé par la police”.

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