A partir du 12 septembre, retour d’Arion le mercredi avec une nouvelle collection,
« Domicile vivant ». C’est beau d’avoir élu Domicile vivant Et de loger le temps Dans un coeur continu (…) Jules Supervielle, Hommage à la vieVoici comment il nous présente ce recueil de courtes proses (poèmes en prose ?) qu’on pourra feuilleter jusqu’au printemps :
Chaque fois trois paragraphes pour évoquer un domicile de notre existence matérielle et mentale -de la cave au grenier, de la peur à l’espoir, de l’avion à la chambre, de l’arbre à la mémoire- toutes nos résidences personnelles, principales ou secondaires, où s’entend le battement profond.
Après la fantaisie des trois « feuilletons », j’avais envie de revenir à l’inspiration de ma première contribution à ce blog en automne 2005 avec Le Bonheur m’épuise. Mais en moins dispersé, en essayant d’enclore un sentiment fuyant dans une forme très resserrée, au risque du mystère mais le mystère n’est pas l’obscurité.
On sera déçu peut-être de ne pas retrouver matière à controverse d’actualité (mais La Grille du coq reste ouverte…). Ce sont plutôt des textes de pause, de recueillement. J’espère qu’ils ne resteront pas toujours sans écho. Un texte ne vit que par les lecteurs, et les lecteurs par les signes qu’ils envoient. C’est même la condition pour qu’un blog aussi soit « domicile vivant ».