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Gardasil, la controverse continue

Publié le 10 avril 2009 par Annelolotte
gardasil

Je tenais à revenir sur un sujet important lié à un de mes articles précédant : «L'abstinence n'est plus la solution » sur le décès tant médiatisé de Jade Goody.

Je souhaitais tout d’abord préciser que le Gardasil ne protège pas du cancer du col de l’utérus mais du HPV (Human papillomavirus) ou papillomavirus, impliqués dans 70% des cancers du col de l’utérus. Le HPV est malheureusement un virus très courant, dont on ne parlait pas assez il y a encore quelques années, bien qu’il touche 80% de la population au moins une fois dans sa vie.

Pour la plupart des femmes, le HPV est totalement éliminé par leur système immunitaire avant même qu’il cause le moindre dégât. Mais pour les 10% chez qui le virus persiste, les cellules anormales peuvent se transformer en cancer du col de l’utérus.

Le Gardasil est donc présenté comme un vaccin miracle permettant d’immuniser les femmes s’il est administré chez les adolescentes n’ayant pas encore eu de rapports sexuels. Cependant, il règne encore de grands doutes autour de l’efficacité de ce vaccin commercialisé par Merck aux Etats-Unis et Sanofi Pasteur en Europe.  Les effets indésirables du Gardasil se compte par milliers. Très récemment, deux adolescentes espagnoles ont été hospitalisées en soins intensifs à la suite de convulsions quelques minutes après leur vaccination.

Comme me le faisait remarquer mon ami Ichi, « Merck s’est déjà plusieurs fait condamné pour falsification de résultats cliniques et abus de confiance ayant entrainé la mort ».

Était-il vraiment nécessaire de la publicité pour ce vaccin si controversé et interdit dans certains pays à cause de sa dangerosité et de son efficacité discutée ?

On ne peut que regretter que ces campagnes publicitaires aient totalement reléguées au second plan les messages sur le dépistage par frottis qui je le rappelle, est le moyen le plus sûr de détecter et lutter contre le HPV. Le premier frottis doit être fait l’année qui suit le premier rapport sexuel.

L’abstinence n’est donc pas la solution, restez juste vigilantes.

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