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Mise en garde égyptienne au Liban

Publié le 13 avril 2009 par Drzz

israel-infos.net

lundi 13 avril 2009


Suite à l’arrestation de 49 membres du Hezbollah en Egypte, et à la découverte d’armes et de ceintures explosives destinées à être utilisées pour perpétrer des attentats dans le pays, le président Hosni Moubarak a téléphoné à son homologue libanais, Fouad Siniora, à qui il a assuré que le Caire "ne permettra à personne de violer sa souveraineté, ni d’ébranler sa stabilité".

L’enquête en cours a permis de découvrir que plusieurs des terroristes interpellés avaient planifié l’achat d’un bateau qui devait servir à acheminer en Egypte, des armes du Yémen, du Soudan et de la Somalie, et également que les Gardiens de la révolution, en Iran, ont été impliqués dans l’entraînement de ces hommes.

Les forces de l’ordre égyptiennes sont par ailleurs à la poursuite d’un autre groupe de miliciens du Hezbollah se trouvant dans la presqu’île du Sinaï.



Processus de paix


"Agir maintenant pour la paix"

Le souverain hachémite, le roi Abdallah II, qui recevait ce weekend les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe à Aman, a appelé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, à reprendre immédiatement des négociations "sérieuses" avec les Palestiniens, qui doivent aboutir "à un Etat indépendant sur la patrie palestinienne".

Lors de ce sommet où l'Egypte, l'Arabie Saoudite, le Qatar, le Liban, la Jordanie et l'Autorité palestinienne étaient représentées - mais où l'absence du ministre syrien des Affaires étrangères a été remarquée - le chef de la diplomatie jordanienne, Nasser Juda, a souligné l'engagement des pays de la Ligue au plan de paix arabe, et à la création d'un Etat palestinien.


Bande de Gaza
L'Egypte bloque l'argent du Hamas

Les autorités égyptiennes ont indiqué avoir arrêté au Caire, Hassan Mouhamad Hassouna, suspecté avoir eu l'intention de transférer au sud du Sinaï la somme de 2 millions de dollars qui devaient parvenir au Hamas dans la bande de Gaza.

Le mois passé les douanes égyptiennes avaient déjà intercepté deux islamistes qui revenaient du Caire avec 900.000 dollars, et en février denier, Ayman Taha, un haut responsable du Hamas, avait été contraint à laisser en dépôt à El-Arish, la somme de 11 millions de dollars qu'il transportait en liquide dans ses valises.


Monde arabo-musulman

"Nous n'avons pas honte de cette accusation"

C'est ce qu'a affirmé le chef terroriste du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a ainsi confirmé que plusieurs dizaines de ses hommes arrêtés en Egypte en fin de semaine, étaient bien impliqués dans des tentatives de transférer des armes au Hamas dans la bande de Gaza.

Nasrallah a précisé que ce n'était pas la première fois que ses miliciens étaient arrêtés en Egypte, et assuré : "ce n'est pas une accusation dont nous avons à rougir, et si on désire nous accuser de cela, nous reconnaissons les faits. Ce n'est pas une faute à propos de laquelle nous devons nous excuser !".

S'exprimant également au sujet d'Israël, le chef terroriste a reproché à Hosni Moubarak son inaction suite aux récents propos d'Avigdor Lieberman. "Au moment où en Israël, un gouvernement de droite vient de se constituer, dont les chefs, et principalement Lieberman, n'ont pas arrêté de critiquer l'Egypte et son président, nous nous attendions à ce que ce pays initie une action arabe concernant ces derniers développements, mais au lieu de cela, le pouvoir égyptien poursuit sa répression contre les forces de l'opposition" a ajouté Hassan Nasrallah.

 

La presse égyptienne s’en prend à Nasrallah

Avec le correspondant au Caire de RFI, Alexandre Buccianti

dimanche 12 avril 2009

Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a réussi le tour de force de se mettre à dos à la fois Israël et L’Egypte. Tout a commencé avec l’annonce mercredi de l’arrestation en Egypte de 49 personnes liées au Hezbollah et soupçonnées de planifier des attentats dans ce pays.

Vendredi, le chef du Hezbollah a reconnu que l’un des hommes arrêtés faisait partie de son mouvement. Ce dimanche, la presse égyptienne se déchaine. Elle exige un procès contre le « criminel » Nasrallah. Un quotidien pro-gouvernemental va même jusqu’à le traiter de « singe ».


Le gouvernement égyptien veut profiter de l’embarras dans lequel se trouve le Hezbollah libanais pour le décrédibiliser auprès d’une population qui l’avait admiré en 2006 pour sa résistance face à Israël considérée comme une « victoire ».


En s’attaquant à Hassan Nasrallah c’est tout le courant radical arabe qui est visé. Le chef du Hezbollah a d’ailleurs souligné le soutien que lui apportaient à lui et à la résistance à Israël en général la Syrie et l’Iran. Un Iran qui reste mal perçu dans un monde arabe qui continue à y voir l’ennemi ancestral persan.


Les accusations de complot contre le Hezbollah permettent aussi au régime du président Moubarak de s’en prendre à ses sympathisants égyptiens. Le guide suprême de la confrérie des frères musulmans, principale force d’opposition égyptienne, est accusé par un avocat de complicité avec une organisation étrangère cherchant à porter atteinte à l’Egypte. Vient enfin la dénonciation religieuse puisque le Hezbollah est accusé de vouloir répandre le chiisme dans une Egypte sunnite.




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