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Acheter un jean bio, à quoi ça sert ?

Publié le 14 avril 2009 par Orsérie - Le Journal Du Beau & Du Bien-Etre
A l’heure actuelle, tout le monde possède au moins un jean dans sa garde-robe, du bébé au sexagénaire, de l’ouvrier au big boss, en passant de la Finlande à l’Australie.

    jeans bio KolamA l’heure actuelle, tout le monde possède au moins un jean dans sa garde-robe, du bébé au sexagénaire, de l’ouvrier au big boss, en passant de la Finlande à l’Australie. Son origine californienne est déjà bien lointaine puisqu’elle date de 1853 !
Au départ, il fut conçu en salopette, comme vêtement de travail, par le "famous" Levi Strauss. Très vite, se trouvant à cour de toile de bâches, il se procura du tissu de coton en France, produit à Nîmes. Ce qui deviendra le jean denim (de Nîmes) ! C’est autour des années 70, avec le mouvement hippie, que le jean se propage à toute une génération qui ne le quittera plus.jeans éthique machja
Aujourd’hui, qu’il change de coupe ou de tonalité, c’est devenu un incontournable de la mode. Son prix est très fluctuant suivant sa provenance. Il peut passer de quelques euros dans la grande distribution à plusieurs centaines d’euros s’il est signé d’un styliste branché. Bien sûr, la baisse du pouvoir d’achat étant d’actualité, la tentation est grande d’acheter au prix le plus bas. Seulement en les achetant trop bon marché, il faut avoir conscience que ce sont des vêtements qui sont fabriqués dans des conditions malheureusement lamentables.
Si l’on se tourne vers la Chine, qui est le 1er producteur de jeans au monde, on constate que les droits de l’homme au travail sont rarement respectés. jean bio IdeoA Zhongshan, ville chinoise consacrée à l’industrie textile, les ateliers se sont multipliés trop rapidement face à la demande croissante du marché occidental. L’application de la législation n’est donc pas suffisamment contrôlée. Les semaines de labeur tournent autour de 70 heures, parfois sans journée de congé. Les ouvriers ne sont pas équipés pour se protéger des traitements corrosifs et irritants qu’on leur demande de faire subir aux bobines de fil et aux tissus. Ils manipulent de la soude caustique, des acides, mais aussi de l’eau de javel qu’ils ajoutent à des enzymes et des pierres ponces pour un résultat délavé... Tout cela à mains nues et sans porter de masque alors que les émanations sont pourtant très toxiques. En résumé, la confection d’un jean n’est pas toujours éthique, le traitement de la toile contamine l’environnement et est très gourmand en eau, et la matière première, le coton, est issu de la culture la plus polluante de la planète : le bilan écologique et éthique de la fabrication d’un jean de ce type est tout simplement catastrophique !jeans coton bio Kolam
Les alternatives existent heureusement pour continuer à porter ce vêtement universel sans culpabiliser. De plus en plus, des marques engagées dans le respect de l’environnement et le commerce solidaire ont dans leur collection des blue-jeans bio. C’est le cas des marques NU, Ideo, Hempage, Machja ou Kolam, qui propose des pantalons entre 60 et 130 Euros.
Acheter responsable, cela veut peut-être dire payer quelques euros de plus, mais n’est ce pas le juste prix  ?
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