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Tel est faisan qui croyait faisander

Publié le 14 avril 2009 par Didier54 @Partages
J'aime assez l'idée que me vante régulièrement une collègue : Nos mots sont toujours le reflet de nos pensées.
Genre : Ô, tu as pas l'air d'aller bien toi ? ! Traduction : Je ne vais pas bien.
Genre : C'est pas la peine de faire semblant de travailler.
Traduction : Personnellement, je ne branle rien.
Grosso modo, à l'usage, je dois le préciser, il me semble que ça fonctionne assez bien. Un tel qui pense que les autres mentent à de bonnes chances d'être lui-même menteur. Un tel qui trouve les autres cons à de grands risques de l'être fortement.
L'autre jour, au cours d'une réunion, un type qui aime à se donner le beau rôle raconte une anecdote. Il était sollicité par un ami à lui qui se trouve être entrepreneur côté du coin (notez donc du coup derechef l'importance de la sollicitation) pour donner son point de vue concernant un projet que le fortuné ami allait ou non soutenir en mettant la main au chéquier. Le type (l'invité) livre alors cette confidence : en sortant du repas, je lui ai dit [au fortuné] que c'étaient des faisans, les gars que nous venions de voir. Que ça ne valait pas un clou, leur truc. Et que je ne mettrais pas un centime là-dedans. On est trois ans après, il est limite mis au tribunal [le fortuné] par ces faisans.
Traduction : Je suis un faisan, mise pas un centime sur moi.
Extrapolation : Voilà une jolie définition du gars en question. On est ce qu'on dit aux autres, vraiment ? Epatant, ce truc :-)

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