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Morales victorieux! Vive la démocratie!

Publié le 15 avril 2009 par Hugo Jolly

VS.

 La semaine dernière, dans le cadre de la nouvelle constitution adoptée par référendum, Evo Morales, président démocratiquement élu de la Bolivie et premier indigène à occuper cette fonction dans ce pays pourtant à forte majorité indigène (qui était autrefois laissée à l’écart du pouvoir sur des bases raciales), a décidé de faire adopter une loi qui fixerait la date des prochaines élections dans les environs de décembre prochain, au lieu d’attendre deux années de plus avec un sénat de droite illégitime qui cherche sans relâche à bloquer les réformes mises de l’avant par le gouvernement pour améliorer les conditions de vie de la population indigène du pays, comme Morales l’avait promis. Connaissant les allégeances politiques du guru de l’opposition d’extrême droite (disons carrément fasciste) du pays, que croyez-vous que cette “opposition démocratique” issue de l’oligarchie a décidé de faire? Serait-il possible qu’elle laisse le peuple s’exprimer librement dans les urnes dans la joie et l’allégresse? Bien sûr que non! La droite, en bonne “démo-crasse” qu’elle est, a cherché à bloquer le processus démocratique en refusant de faire voter le sénat en faveur de ce projet de loi dans le cadre d’un référendum approuvé par le peuple. Morales répondit à cette attaque contre la volonté du peuple, usant de sa toute puissante “main de fer gauchiste” en… faisant une grève de la faim. Sans doute une mesure proprement totalitaire selon la droite…

Le résultat fut qu’au bout de cinq jours de régime ne consistant qu’à boire de l’eau et à mâcher des feuilles de coca pour Morales, régime imité par les syndicats et plus de 1800 autres citoyens boliviens, la colère populaire contre la droite fut assez grande pour que celle-ci abandonne sa positions antidémocratique et accepte (à contrecoeur) d’emboîter le pas au processus démocratique.

Les jeunesses nazies du riche et puissant propriétaire terrien croate Branko Marinkovic (son nom complet et une ancienne photo de lui juste en haut) de Santa Cruz peuvent aller se rhabiller, car le fascisme a une fois de plus perdu contre un président démocratique beaucoup trop déterminé pour ces lâches tueurs d’indigènes et de sans-habris. Ces blancs en provenance d’Europe de l’est qui n’ont aucune racine dans la région, cette misérable farce d’opposition oligarchique, vont se faire écraser dans les urnes d’ici quelques moi et Evo aura enfin le champ libre pour véritablement mettre en pratique ses réformes souhaitées par la majorité du peuple bolivien, des réformes socialistes qui auront tôt fait de renforcer encore plus la crédibilité du socialisme démocratique de l’ALBA, ainsi que la perspective d’une réelle indépendance régionale face aux multinationales nord-américaines.

Viva Morales! Hasta la victoria siempre!


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