La tache qui s’attache

Je vous ai parlé cette semaine d’une fille que j’ai rencontré récemment. Intéressante sur MSN, jolie photo, j’ai poussé ma luck un peu et j’avais obtenu une rencontre avec elle le soir même. Une autre prouesse de ma part, quoi!

Rendu là-bas, après un gros 45 minutes de route dû à des rénovations et un chauffeur du dimanche, je n’avais qu’une idée en tête, obtenir mon du. Toc toc, pas trop fort, d’un coup que je me trompe de maison. J’aurais l’air fin à 23h, bandé bien sûr, de me faire répondre par une petite vieille. Qui en a envie. Mais, comme l’adresse et tous les éléments visuels (couleur de maison et voiture) étaient présent, j’ai recogné en donnant des coup de pieds… tsé quand t’es certain!

Bref, on s’assoit dans le divan et là… elle se met à jaser. Mais la, pas une discussion interactive. Le genre de discussion où une autre fille aurait de quoi à lui dire mais pas un gars. Le genre de discussion où tu fait comme Homer Simpson et que ton cerveau s’envole quelques mètres plus loin. Le genre où tu ne souhaite pas qu’elle demande de faire une dissertation sur ce qu’elle a dit.

Vous pouvez toujours vous amusez à imaginer le sujet, ça parlait, grosso modo, de vomi, de petite fille qu’elle garde, de sa sœur ou de sa cousine je ne sais plus, de vomi encore. Bref, le genre d’histoire ennuyante qui ferait rire les petits enfants ou sa meilleure copine. En plus, elle les nommait tous par leur noms comme si elle et moi nous étions de grands amis et que je les connaissais tous. C’en était trop, je devais lui fermer la gueule. Gueule plutôt attirante si je l’imagine en sourdine. Alors le meilleur moyen était de la frencher. Yeurk, c’est quoi ce goût, cette haleine!

Et là, vous savez l’histoire, j’ai tenté d’avoir du sexe. C’était nul alors j’ai feins la fatigue pour partir. Bref, tout est en place pour qu’elle constate que je ne suis pas intéressé. Mais non, elle, elle me veut plus que jamais. Je n’ai rien fait, je lui ai a peine touché, à peine parlé, à peine montré de l’intérêt pour ses histoires plates de régurgis. Elle tripe. Je ne peux pas me connecter sur MSN sans qu’elle ne veuille me voir. Elle me cédule même mes fins de semaines à mon insu. Rien n’y fait. Elle est folle de moi.

Mais elle a un spa, alors je suis gentil et je ne dis rien. D’un coup que!…

Dois-je agir ainsi avec les filles qui m’intéressent? Ça vous excite le je-m’en-foutisme? Lorsqu’on est intéressé à une fille on doit faire notre indépendant - parait-il -, quand on ne l’est pas on est indépendant tout naturellement. Devrais-je la vouloir trop? L’appeler 24 fois par jour, lui envoyer des fleurs, peut-être que ça ferait l’effet inverse et que j’aurais la paix?

Non mais c’est donc mal fait la vie!

D.