A la clarté du jour je réveille ma vie,
Du marasme profond plongé dans cet ennui,
Sentir de ce monde des fleurs aubépines?
Déesses surannées , odeurs de latrines!
Les gouts et les couleurs ont perdu les nuances,
Et nos yeux ne voient plus : se perd l'espérance,
De vivre une vie dévouée et sincère,
Quand l'euro est venu et remplace ta mère!
Triste que devenir blonde et rabougrie,
Au coeur si serré , appartement maudit!
Les sentiments défèquent leur nature glauque,
On se croirait peut-être que d'être ventriloques.
J'oublie ces souvenirs qui ont meurti ma vie,
Et je pense aux enfants qui au loin me sourient;
Les voir une fois avant que le bas blesse,
Que la vie qui me vient alors ne me laisse!