L'aliment cru est vivant, alors que l'aliment cuit est mort.
Ce n'est pas là une simple façon de s'exprimer, mais une réalité.
La mort du cuit
Une quantité importante de vitamines, sels minéraux et enzymes sont détruits durant la cuisson. La chaleur exigée par une cuisson normale détruit les vitamines A, B5, B6, B9, B12, B15, C, E et F.
Un passage à la Cocotte-Minute (Presto) est encore pire et ne laisse à peu près rien en vie. De plus, l'eau de cuisson prélève, dans tous les cas, jusqu'à 70% des minéraux, plus une bonne partie
des quelques vitamines épargnées par la chaleur.
Sachant que les légumes du commerce, traités chimiquement, ont déjà un très lourd déficit en vitamines, enzymes et sels minéraux, il ne faut guère espérer trouver beaucoup plus de nutriments
vivants au fond de la casserole de la ménagère moderne, que dans une boite de conserve. D'autre part, toute cuisson modifie, physiquement, la composition chimique de l'aliment. Certaines
substances, en passant de l'état cru à l'état cuit, vont donc devenir toxiques, ou même simplement inassimilables.
Enfin, l'aliment cuit, puisque mort, autorise une prolifération extrêmement rapide des bactéries et microbes ; ce à quoi l'intestin réagit en mobilisant une grande quantité de leucocytes... qui
ne seront plus disponibles ailleurs. Ce qui revient à dire que le régime cuit finit par affaiblir le système immunitaire ; et d'autant plus, d'ailleurs, que l'aliment cuit est carencé en
enzymes.
Source
.