C'est un sujet brûlant d'actualité en Europe. La future loi Hadopi prévoit des mesures sévères contre les Internautes qui violent les droits d'auteur en téléchargeant du contenu piraté. Plusieurs y voient une légitime tentative de protéger les artistes, d'autres y voit un refus d'accepter la nouvelle réalité technologique.
Cette question de droits d'auteur concerne en particulier les artiste du cinéma, de la télévision et de la vidéo. La webvidéo chamboullent les règles du jeu. Comment monétiser sont produit? Comment vivre de sa passion?
J'ai rencontréJohanne Daniel avocate spécialisée dans les droits d'auteur dans le cadre de la Godasse webradio. Je vous invite à écouter cette chronique qui fait un peu le tour de la question.

Au départ, j'étais plutôt contre le piratage. Je constate cependant que c'est devenu tellement courrant que toute une génération perçoit le produit artistique comme étant gratuit sur Internet. Cette réalité m'amène à une autre réflexion.
Je vous donne une métaphore. Imaginez qu'il y ait une loi qui interdit de chanter sous sa douche sans donner une redevance au compositeur de la chanson. Ça serait ridicule. C'est un peu ce ridicule que l'on retrouve maintenant dans des lois comme Hadopi. Il y a une telle facilité à se partager du contenu que sont devenues ridicules toutes lois pour l'interdire. Une loi fonctionne aussi dans la mesure qu'on peut la faire respecter.
Les artistes veulent avant de faire de l'argent être vus et entendus. S'ils se retrouvent sur la toile et leur création est échangée par des milliers, ils y gagnent sur ce point. Reste la monétisation. D'abord, constatons que les anciens modèles d'affaire sont révolus. Quelles sont les autres options?
J'en vois trois:
- financement d'état
- publicité et commandites
- passer le chapeau ou le mécénat
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