C'est pas pour donner des regrets à tous les castelroussins - sauf une cinquantaine qui étaient à la salle Edith Piaf - mais on a quand même bien rigolé avec Seb, hier soir.
Je vous ai parlé de son spectacle intitulé "Si j'existais pas, il faudrait m'inventer".
Le moins qu'on puisse dire, c'est que le spectacle de Seb est éclectique : syncrétisme de magie, d'humour, de poésie, d'amertume politique, c'est un cocktail de musiques diverses - vous devriez voir la playlist, elle est doit mesurer cinq colonnes dans mon incoming - d'images tirées d'un peu partout, de mimiques et de mises en lumière terriblement complexes.
Là je tire mon bibi en tweed aux deux techniciens qui ont dû être longuement brieffés sur les succession de différents effets.
Magic Seb s'élève un piédestal ironiquement égocentrique, dans le rôle d'une star déchue désormais hospitalisée et échouée sur une scène de Châteauroux... mais l'on devine en filigrane que la liberté de l'homme de l'ombre peut parfois être enviable à celui qui est dans la lumière. Liberté de parole que Seb ne manque pas de savourer en lançant au passages quelques piques narquoises à notre cher président Sarkozy. Et vlan dans les dents.
Savate itou au dentier de la Nouvelle République qui avait refusé d'annoncer le spectacle. Trop familial sans doute. Y'avait-il dans la salle un envoyé de la Nounou hier soir, au moment où Seb, tel un Houdini de la grande époque, se défaisait derrière un écran de la camisole de force qui lui serrait le buste ? Probablement pas, il avait plutôt été assister à la grosse machine d'Equinoxe, le Bal des Zinzins, ça s'appelait. Etrange coïncidence.. ou ironie du sort ?
Bon vent, Seb, un tel enthousiasme.. ne peut que nous souffler.
Site Officiel: www.magicsebpro.com
Blog Officiel: www.magicseb.over-blog.fr"
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