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Kepler, chasseur de planètes

Publié le 19 avril 2009 par Jpa

kepler exoplanetes

Le satellite Kepler, lancé en mars dernier, a livré les premières photos prises lors de sa chasse aux exoplanetes.

Ses “yeux” sont braqués en direction de la constellation du Cygne et de la Lyre à la recherche d’une planète tellurique aux propriétés compatibles avec la présence de vie.

Comme souvent en la matière, l’observation n’est pas directe. Pour trouver des planètes, Kepler scrute quelques 100 000 étoiles sur les millions qui se trouvent dans son champ de vision.

Le passage d’une planète entre l’une de ces étoiles et le satellite provoquerait une infime variation de la luminosité

de cette étoile. C’est cette variation que Kepler est capable de détecter et de mesurer, pour en déduire qu’une planète est passée par là. C’est ce qu’on appelle à la méthode du transit.

Le photomètre de Kepler est un assemblage de 42 capteurs CCD de très grande précision qui peuvent déceler des fluctuations de l’orde de 0,002 % de la luminosité.

Identifier une planète n’est pas tout, il faut en déterminer les caractéristiques. L’une de ces caractéristiques, la distance qui sépare cette planète de son soleil, est déterminante pour les scientifiques dans leur quête d’une planète habitée ou habitable.

Les données fournies par Kepler permettent de connaître la période de révolution de la planète, puisque la variation de luminosité de l’étoile se répète à intervalle régulier. Grâce à la troisième loi de Kepler, justement, on peut déduire de la période de révolution la distance qui sépare la planète du centre de son orbite, c’est à dire de son soleil.  On peut donc savoir si la minuscule planète située a des milliers d’années-lumière se situe dans la zone d’habitabilité de son étoile, ni trop près, ni trop loin.

Contrairement a Hubble qui avait plusieurs missions, Kepler est une machine qui n’a qu’un seul but :  “Tout a été optimisé pour trouver une planète similaire à la Terre”, explique James Fanson de la NASA. Pendant les trois années et demi de service, la NASA espère que Kepler saura repérer entre 500 et 100 exoplanètes.

“Les images prises par Kepler sont une carte qui nous permettra, dans les années à venir, de pointer une étoile en disant : ‘un monde comme le notre doit se trouver là bas’, imagine Fanson.

Photo : NASA


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