Main dans la main," Il n'y a pas d'exclusive sur les formations politiques (...) Je ne peux pas empêcher le CDH et le PS - dont on sent bien qu'ils sont d'accord déjà - de continuer ensemble ", donc je suis prêt à rester dans cette majorité, mais ce serait en poursuivant l’affrontement en empêchant la bonne gouvernance des Régions… !
Cinquante pourcent (50%) des électeurs n’ont plus aucune confiance dans les partis traditionnels MR-PS-CDH et ECOLO, que croient nous imposer le MR et ces autres partis pour constituer un pouvoir en Wallonie et à Bruxelles.
Dans ce contexte les prochaines élections ont-elles encore une légitimité d’exister ?
Ne faudrait-il pas mieux boycotter les élections régionales en ne maintenant que les européennes et envisager d’ici un an, les élections fédérale et régionale avec une meilleure répartition des aides de l’Etat aux plus petits partis démocratiques ?
Ceux qui pourraient encore voir le jour et en modifiant les règlements électoraux reconduisant automatiquement toujours les mêmes partis et les identiques candidats têtes de liste et des premières places.
Cela éviterait l’ancrage de ces partis dans la corruption et les malversations systématiques qui jettent l’opprobre sur toute la classe politique à partir de nos autorités représentatives, vers une nouvelle culture politique, du pouvoir dans les mains réellement des citoyens au travers d’élus désignés avec toute l’éthique requise et un choix vraiment transparent pour ne pas dire honnête.
Le parti des Réformateurs n’a abouti à aucune réforme, mais il promet pour l’après 7 juin de poursuivre son principal objectif, de « réformer en profondeur » si possible avec d’autres partenaires que le PS-CDH (qui souhaiteraient d’après le MOC une nouvelle conduite de « l’Olivier » comme à Bruxelles mais en Wallonie aussi),mais alors le MR s’associerait avec quels partenaires restants ?
De nouveau, faire semblant d’être en « face à face » comme au fédéral, nous serions en fait « côte à côte », pratiquement « main dans la main », pour maintenir les débats d’idée au même plan de projets, c’est-à-dire vers plus d’ultralibéralisme en poursuivant la mondialisation.
Et puisque le PS n’est maintenant plus à gauche ( ce sont les petits partis qualifiés d’extrême gauche qui se situent à la gauche historique) pour la défense des principes de solidarité et d’égalité, mais avant tout du maintient du capitalisme et de ces effets dévastateurs ( maintien des actions boursières (nouveau risque de subprimes) avec les banques encore plus fortes, limitation des crédits pour les petites entreprises, les indépendants et les citoyens, la poursuite des privatisations, l’évasion fiscale, la non résorption des fraudes et des dossiers suspects à l’impôt, les délocalisations de nos derniers bastions d’entreprise vers les pays émergents, la poursuite de l’immigration incontrôlée avec le chômage à vie pour les intéressés dont le taux va s’accroître considérablement dans la décennie en cours, etc.).
Didier Reynders, le président du Mouvement Réformateur (MR) n’a toujours pas réussi à changer « le centre de gravité » du pouvoir en Wallonie, il prend ses désirs pour des réalités, après avoir fait triste mine dans les derniers sursauts des gros dossiers du gouvernement où il a lamentablement échoué.
Ces échecs sont importants et sa cote de popularité et sa crédibilité sont fortement atteintes, mais il préfère maintenir à accrocher son parti dans la majorité actuelle reconduite"au finish", plutôt que de sauter dans l’opposition, ce qui serait la consécration fulgurante de ses échecs et de sa perte d’autorité devant le MR avec sa démission à l’appui, en devant seul admettre l’échec de sa mauvaise stratégie et de son ingérence maladroite dans les affaires de l’Etat.
Didier Reynders n’est toujours pas arrivé à détrôner la majorité actuelle PS-CDH, malgré toutes les affaires tumultueuses instrumentalisées et médiatisées contre ces partis, lorsqu’il parle de nuisance du cartel PS-CDH, il peut largement s’y inclure pour être l’un des principaux acteurs du « mal belge » car ces "trois axes forts" au pouvoir en Région wallonne,la gouvernance, le développement économique et "l'enseignement, la formation, la mise au travail"…Didier Reynders et le MR, pas plus les autres partis, n’ont réussis aucune avancée notable sur ces différents points stratégiques pour la relance économique et la résolution de la crise financière de la Belgique.
L’avenir serait même catastrophique, car ces mêmes partis au pouvoir MR-PS-CDH et ECOLO devront annoncer de concert au lendemain du 7 juin, au plus tard fin 2009, la nécessité d’augmenter les impôts pour faire supporter les déficits publics monstrueux, dont le refinancement des banques financés non sur le capital, mais sur les contributions directes des travailleurs.
Il faut aussi admettre l’impossibilité d’atteindre les objectifs programmatiques de la crise actuelle, que ce soit le MR en particulier responsable des effets du néolibéralisme depuis les dernières législatures, son palmarès en matière financière est édifiant, sans compter la petite avance et remontée d’Ecolo dans les derniers sondages quant à lui souhaitant subsister confortablement dans l’opposition.
La gestion du pouvoir côté majorité ne l’a jamais vraiment intéressée.
Les électeurs qui doivent légalement voter n’ont pas d’autres choix que celui systématiquement imposer par ces "partis dictateurs", ce que l’Etat reconnaît comme définition de notre démocratie : « Aux urnes citoyens et voter ceux qu’on vous dit de voter », cette prochaine élection se résume malheureusement à cette évidente complaisance du citoyen… !