N'ayant pas d'accès web disponible hier, j'ai pris connaissance de cet article ce matin. Matthieu Ecoiffier et François Wenz-Dumas, les auteurs du papier y disent:
---
Comme nous l’avons rapporté jeudi, c’est le socialiste Henri Emmanuelli qui a marmonné : «On peut dire beaucoup de choses de Zapatero.» Et le chef de l’Etat a répliqué : «Il n’est peut-être pas très intelligent. Moi j’en connais qui étaient très intelligents et qui n’étaient pas au second tour de la présidentielle !» Sarkozy a donc bien défendu Zapatero contre le scepticisme d’Emmanuelli. Dans son blog, François de Rugy précise : "Il était clair que Nicolas Sarkozy faisait l’éloge de Zapatero pour s’en prendre aux socialistes français sur le mode : "Ah, si seulement vous étiez aussi intelligents que les dirigeants de gauche d’Espagne ou de Grande-Bretagne, vous ne seriez pas battus aux élections"
---
Cette petite précision n'a, finalement, pas grand intérêt, sauf à prouver que Libération publie des papiers à charge (quand ce n'est pas du niveau de la presse à scandale) mais ça, on le savait déjà. Le pire, c'est que c'est la même chose à droite.
Non, en fait tout l'intérêt de la chose c'est que cela ridiculise profondément la dame du Poitou Ségolène Royal qui, tel Zorro sur son beau cheval
Ségolène Royal qui, hier soir encore, confirmait ses propos et ce malgré la cinglante correction de Libé, avec cette phrase magnifique:
---
"Sachez que ce n'est pas ce que pensent les Français" (1)
---
(1) Chut, ne lui dites pas qu'elle n'a pas de mandat pour parler au nom des français !
Ségolène Royal s'est vautrée, elle a glissé sur la peau de banane jetée par Libé. La gauche française est superbe. C'est un véritable régal.
Quand au Président, il faudrait qu'il se souvienne de quelle manière un Président de la République doit se tenir et tenir ses propos. Cela s'appelle de la diplomatie.
L'un ne comprend pas la diplomatie, l'autre ne pige rien à la démocratie. Mon Dieu où sommes nous ?