PARISOT, encore une occasion de se taire de perdue

23/04/2009

Décidément qui fera taire la très conne patronne du MEDEF ? La voilà qui se fâche contre les salariés qui séquestrent provisoirement des cadres ou dirigeants d’entreprise, et la dame monte sur ses grands chevaux, « l’injustice ou le désespoir ne justifient jamais qu’on transgresse la loi ». La belle envolée lyrique que voilà, nous aurions aimés entendre la même hargne, la même énergie pour condamner les patrons voyous, les délocalisateurs, les « parachutes dorés », les retraites « chapeaux » et tous ces petits arrangements entre patrons sur le dos des salariés. Mais là, silence total, quelques murmures, un brin de reproche, un code d’éthique qui doit bien faire rire dans les conseils d’administration et puis c’est tout. Bien sur ces moyens sont contestables, surement difficile a supporter pour des cadres qui n’en peuvent, répréhensible aux yeux de la loi , quoique, je me pose la question, la loi aujourd’hui c est celle du fric, du plus fort, du mépris ou pire de l’indifférence, non madame Parisot rien ne justifie ces actes mais contrairement a ce que vous pensez, ce monde, votre monde les légitimises….