Magazine Amérique du nord

A chacun ses méchants

Publié le 24 avril 2009 par Helene

A chacun ses méchants

Chaque pays aime avoir ses méchants à combattre, certains bien plus réels que d’autres… : par exemple, les Etats-Unis ont leur Ben Laden, les Français, leurs jeunes de banlieue (!) et les Québécois,… leur Hells Angels!

Un Canadien membre des Hells Angels a été arrêté récemment en France, dans le cadre de l’opération SharQc menée par la police du Québec le 15 avril dernier et qui visait à démanteler le réseau québécois. D’ailleurs, presque tous les membres ont été arrêtés et accusés de divers chefs d'accusation, principalement complots et meurtres au premier degré.

Je n’avais jamais, jusqu’à ces derniers jours, entendu parler des Hells Angels en France, mais ce sujet est récurrent dans l’actualité québécoise.


Qui sont les Hells Angels?

Le Hells Angels Motorcycle Club (littéralement «Club de Moto les Anges des Enfers») est un groupe de motards ayant vu le jour en 1948 en Californie, actif dans le monde entier et considéré comme criminel dans certains pays. À la fin de l'an 2000, les Hells Angels comptaient près de 2 000 membres répartis dans 150 chapitres (ou sièges) sur 4 continents. En 2008, le club a fêté ses 60 ans d'existence.

Au Canada, plusieurs de ses membres sont des criminels condamnés pour meurtre et/ou trafic de produits stupéfiants, entre autres.

1977 : premier chapitre canadien de l'organisation, à Sorel, Québec.

1994 : Maurice Boucher fonde un premier chapitre Nomads au Québec (comme le nom l’indique, ces chapitres n'ont pas d'attache géographique), lequel allait bientôt devenir le chapitre le plus puissant au Canada.

5 mai 2002 : Verdict de culpabilité contre Maurice Boucher pour le meurtre de deux gardiens de prison. Il est condamné à la prison à perpétuité.

Août 2004 : Bien que le chapitre Nomads du Québec ferme ses portes, par la volonté de ses membres, le club canadien est fortement implanté sur tout le territoire et en particulier au Québec.

Aux États-Unis, le gouvernement a tenté à maintes reprises de mettre fin à l'activité du club, en utilisant toutes les manières possibles, certaines mêmes illégales, et de nombreux procès se sont terminés par des non-lieux et des relaxes. Aux Pays-Bas et en Allemagne, les gouvernements ont tenté également de faire interdire le mouvement sans jamais y parvenir.

Au Québec, la police n'en est pas à sa première opération de démantèlement. Une des plus vaste opération policière, l'opération Printemps 2001, aurait pu faire croire à une quasi disparition du réseau au Québec. Mais l’organisation a réussi à survivre, à se réorganiser et à recruter de nouveaux membres. Certains détenus restent actifs dans le réseau depuis leur pénitencier! (voir article).

Affaire à suivre!

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