Abécédaire : F comme Freud

Rose (1979)
Huile sur toile (92 x 79)

Lucian Freud (1922) n’est autre que le petit-fils de Sigmund Freud, le « père de la psychanalyse » et ça se remarque tout au long de son œuvre. L’influence du grand-père (émigré comme lui et sa famille au Royaume-Uni dans les années 30) me paraît évidente dans sa perception de l”être humain.

Bien que la technique picturale soit d’un très haut niveau, j’avoue ne pas trop aimer car il se dégage un trouble inquiétant de la plupart des tableaux, surtout des nus – féminins et masculins – réellement offerts en spectacle avec beaucoup d’impudeur. Que veut-il montrer ou démontrer ?

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(1) (2)

Freud est un voyeur quelque peu pervers et provocateur sans la moindre humanité, « un vieux cochon » diront certains, et je n’aime pas ça. Toute l’oeuvre est empreinte d’ambiguïté sexuelle, totalement à l’opposé de son ami Francis Bacon qui est un de mes peintres favoris. Ici tout est sinistre et peu ragoûtant.

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(3)

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« Je veux que ma peinture fonctionne comme la chair. Je peins ce que je vois, pas ce que vous souhaitez que je vois.

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(1) Peintre et modèle, 160 x 127 (1986-1987)
(2) Autoportrait avec deux enfants, 92 x 92 (1965)
(3) Benefits supervisor sleeping (Big Sue), 151 x 219 (1995)

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Pour en voir plus : Artcyclopedia, BizArt.

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