Le sondage Ifop sur le premier tour d'une présidentielle montre l'érosion forte du Chef d'Etat.
Nicolas Sarkozy tombe à 28 % au lieu des 31, 18 obtenus en 2007. Ségolène Royal et Fançois Bayrou se concurrencent autour des 20 %. L'extrême droite continue sa chute pour descendre à 7, 5 %. Besancenot attire la quasi-totalité de l'électorat d'extrême-gauche.
Tels sont les principaux chiffres.
Trois enseignements majeurs :
1) Le Chef d'Etat en dessous du Français sur trois, c'est une situation fragile avant même le commencement d'une campagne électorale.
2) Une candidature de droite "crédible" le ramènerait pour le mieux aux eaux de ses prédecesseurs et rouvrirait considérablement le second tour.
3) Ségolène Royal subit une érosion également. Quant à Bayrou, il est stable depuis la présidentielle 2007. C'est une bonne nouvelle car son niveau était alors élevé. Mais cela prouve aussi qu'il n'a toujours pas réglé la question de la présence au second tour.