Par Henri de Bodinat.
N’en déplaise aux adeptes de la méthode Coué, qui saisissent le moindre bout d’indice pour clamer que nous sommes en train de sortir de la crise, la dépression de 2008 n’est pas prête de disparaître.Et la remontée récente de la Bourse, comparable aux hoquets de 1932 ou 1933, ne prouve que la formidable irrationalité et le caractère panurgique de ce marché. La dépression actuelle est la conséquence directe de l’ultra libre échangisme et de la mondialisation forcenée des vingt dernières années. Les activités industrielles et de services de pays occidentaux ont fui vers des paradis sociaux à faible coût de main d’œuvre, fuite amplifiée par la politique de sous évaluation de leur monnaie de pays comme la Chine et par le dynamisme des multinationales, de Nike à Apple, jouant sur l’écart entre des prix de vente élevé et des coûts au rabais. Lire la suite.